Usep en jeu - 5 : Octobre 2016

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  • 2-Vendee-capture-ecran-2-OK.jpg
    Vendée Globe 2016

    300 classes au départ

    La course au large, dont le départ sera donné le 6 novembre, emportera dans son sillage 300 bateaux Usep inscrits sur le site Virtual Regatta.


    On l’appelle « l’Everest des mers » : le Vendée Globe, tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Parmi les marins qui prendront le départ de la 8e édition, dimanche 6 novembre aux Sables-d’Olonne, lequel succédera à François Gabart, vainqueur il y a quatre ans dans le temps record de 78 jours ? Et, surtout, quel sera le premier bateau Usep à revenir à bon port parmi les quelque 300 à s’être engagés dans l’aventure via le site Virtual Regatta ?


    Régates virtuelles


    Il y a deux ans, l’Usep et la Fédération française de voile ont entamé un partenariat visant à développer des opérations d’accompagnement des courses au large. Pas question d’embarquer pour de vrai, mais de participer à la manière des milliers d’internautes qui engagent un bateau sur Internet.

    Fin 2014, une expérimentation menée sur l’une des quatre étapes de la Volvo Ocean Race, course autour du monde en équipage, avait réuni 20 classes Usep de plusieurs départements bretons et de Charente-Maritime.

    En 2015, l’expérience avait été renouvelée sur la Mini-Transat (de La Rochelle à la Guadeloupe en passant par les Canaries). La participation était cette fois ouverte à tout le territoire et elle avait réuni 30 classes, dans onze départements. C’est une classe de Haute-Savoie qui l’avait emporté. Eh oui, il n’y a pas qu’en bord de mer qu’on pratique la voile Usep : il existe aussi des lacs et des plans d’eau intérieurs !

    En s’attaquant cette fois au Vendée Globe, l’Usep et la FFV ont vu grand : l’objectif était de 100 classes, elles sont finalement trois fois plus nombreuses ! La vidéo présentée aux comités lors de l’assemblée générale d’Arras en avril a probablement convaincu certains de relayer le projet.

    En outre, il n’est plus demandé aux classes de s’engager parallèlement dans un cycle d’apprentissage de la voile : l’Usep et la FFV font le pari que la pratique virtuelle suscitera des vocations.


    Entretenir l’émulation


    Le pari réside aussi dans le fait que les premiers bateaux ne sont pas attendus avant début mars. Les enfants resteront-ils aussi longtemps à l’écoute des bulletins météo afin de modifier le cap de leur bateau ou de changer la voilure en conséquence ? C’est pourquoi, afin de favoriser l’émulation, tous les participants Usep seront repérés dans un « groupe d’amis » spécifique. Ainsi pourront-ils savoir en permanence où ils se situent par rapport à leurs camarades. Un classement sera également établi au passage des trois grands caps : Bonne Espérance, Lewin, Horn. L’occasion de faire un peu de géographie…

    Le directeur de course désigné par la commission mixte Usep-FFV s’efforcera ainsi d’entretenir la motivation de tous. D’ici le départ, afin de se mettre dans le bain les classes Usep seront mises en contact avec le club nautique le plus proche. Et quatre d’entre elles venues de Charente-Maritime, du Finistère, de Loire-Atlantique et de Vendée seront accueillies le vendredi 4 novembre sur les pontons du port des Sables-d’Olonne.

    Elles participeront à une « journée des ambassadeurs » rythmée par des ateliers et des rencontres dont leurs camarades pourront ensuite avoir un aperçu (1). Via Internet, bien entendu ! (Bernard Colmont)


    (1) Présente ce jour-là aux Sables-d’Olonne, la présidente de l’Usep, Véronique Moreira, participera par ailleurs de 16 h à 17 h à une table ronde où il sera question du partenariat développé avec la FFV.

  • Photo rencontre Usep karaté
    Une rencontre, un film

    Le karaté à l’Usep

    Une vidéo sur la rencontre Usep de karaté est en ligne, en attendant la finalisation d’un outil pédagogique conçu en partenariat avec la FFKDA.


    Du karaté à l’école ? Drôle d’idée, penseront certains… La vidéo tournée lors d’un rencontre Usep organisée le 29 mars en Indre-et-Loire les fera changer d’avis : elle montre comment une initiation à ce sport de combat est parfaitement compatible avec la démarche éducative de l’Usep et la rencontre sportive-associative, telle qu’elle l’entend.

    « Je rapprocherais le karaté de l’escrime pour les qualités exigées : stratégie et anticipation, vitesse et précision du geste, respect des règles et de l’adversaire, et coopération entre enfants dans l’exécution collective des katas, comme dans l’escrime artistique » observe Nathalie Barbounis, adjointe à la direction nationale de l’Usep et auparavant déléguée d’Indre-et-Loire.


    Ateliers sportifs et culturels


    La rencontre présentée comporte six ateliers.

    Les trois premiers sont tournés vers la pratique physique et sportive : un parcours consistant à enchaîner des actions d’attaque, de protection et de déplacement, une situation de combat et enfin des démonstrations de combats fictifs préparés en groupe : les katas.

    S’y ajoutent trois ateliers culturels : calligraphie, débat remue-méninges sur le thème « battre et combattre » et présentation par les classes de réalisations culturelles ayant trait à la culture japonaise. Comme des haïkus, ces poèmes à la forme brève.

    Lors de la rencontre, les enfants tiennent également les rôles d’arbitre sur les combats, de juge sur le parcours, et de spectateurs respectueux des katas de leurs camarades.

    Ce film traduit la volonté de l’Usep et de la Fédération française de karaté et disciplines associées (FFKDA) de développer des rencontres communes. Les deux fédérations se sont en effet récemment rapprochées afin de donner une dimension plus large à des collaborations développées jusqu’alors en Indre-et-Loire et à Paris.

    L’an passé 16 classes de CM1-CM2 de la capitale se sont ainsi engagées dans une action en deux temps : initiation puis rencontres interclasses à l’Institut national du judo, avec un suivi pédagogique et une pratique régulière en EPS.


    Document pédagogique


    Une commission mixte a travaillé sur un document dédié à l’organisation d’une rencontre correspondant à celle présentée dans le film. Le travail est bien avancé et n’attend plus guère que l’avenant à la convention déjà signée par l’Usep et la FFKDA, lequel avenant précisera les actions que les deux partenaires entendent mener. (Ph.B.)


    Voir la vidéo

  • photo AS Usep participant au Téléthon
    Sensibilisation et inclusion

    Avec le Téléthon, contre les maladies rares

    L’Usep et l’Association française contre les myopathies se rapprochent pour sensibiliser conjointement au handicap et favoriser l’inclusion de tous sur les rencontres.


    Le 2 et 3 décembre, des associations Usep participeront une fois de plus au Téléthon, la grande opération de collecte de dons au profit de la recherche contre les maladies rares, qui fête ses 30 ans. Le plus souvent, comme l’an passé à Roquevaire (Bouches-du-Rhône), Bar-le-Duc (Meuse), Dunkerque (Nord), à Saint-Paul (La Réunion) ou bien encore à Moyon (Manche, ici en photo), les enfants prennent part à une course longue.

    En revanche, il n’existait pas jusqu’alors de relations au niveau national entre l’Association française contre les myopathies, créatrice du Téléthon, et l’Usep. C’est pourquoi, sur la base de ces initiatives locales, les responsables de l’AFM ont proposé une rencontre, courant septembre, au siège de notre fédération, afin d’envisager une collaboration plus formalisée.


    Ressources


    En effet, l’action de l’AFM ne se limite pas à la collecte de dons. L’association a aussi développé des ressources pédagogiques et anime des blogs qui expliquent aux enfants ce que sont les maladies rares : autant d’outils susceptibles d’être mis à profit par les enseignants. L’engagement de l’AFM pour l’accompagnement des enfants malades rejoint également celui de l’Usep pour des rencontres sportives « inclusives ».

    Pour l’Usep, c’est donc l’occasion d’aller encore plus loin sur ce terrain, en ouvrant nos rencontres non seulement aux enfants scolarisés en classe ou en établissement spécialisé, mais aussi à d’autres qui ne le sont pas ou dans le cadre de l’hôpital en raison de leur handicap. (Ph.B.)

  • photo Michel Ogier
    Disparition

    Michel Ogier, élu national Usep

    Élu au comité directeur de 2004 à 2016, Michel Ogier, est décédé le 24 juillet, à l’âge de 60 ans (1).


    Jusqu’au bout, Michel Ogier aura montré dans sa lutte contre la maladie la même combativité que dans son engagement auprès de l’Usep. Passionné toujours, tonitruant parfois, il ne passait pas inaperçu ni ne laissait indifférent. Il laisse en revanche un grand vide, en particulier au sein du comité du Rhône et de la métropole de Lyon, dont il était le président depuis l’an passé.

    Enseignant et directeur d’école à Villeurbanne, Michel Ogier intègre le comité du Rhône en 1996, avant de devenir délégué départemental pendant dix ans, de 2001 à 2010. Très engagé dans la formation Usep, il est élu au comité directeur national de 2004 à 2016, successivement chargé de la formation des dirigeants puis de la formation fédérale, avant d’assumer les fonctions de vice-président chargé de la dynamique associative.


    Citoyens sportifs


    Michel Ogier rappelait dans sa dernière profession de foi de candidat que « bâtir l’avenir de l’Usep, c’est d’abord et avant tout penser l’enfant comme le sujet auquel nous nous adressons, sujet appelé à devenir citoyen ». Il insistait sur le rôle que doit jouer l’Usep, non seulement en appui de l’EPS mais aussi « dans l’enseignement moral et civique, par le biais de nos associations ». Il observait aussi, dans le style imagé qui lui était propre, que « si nos associations ne sont pas connues, pas reconnues, pas incluses dans les processus de construction et de mise en œuvre des projets d’école, des projets éducatifs de territoire, alors le TGV sera parti et nous n’en verrons que les feux arrières ».

    Ceux qui le connaissaient le retrouvent pleinement dans ces mots. Mieux, ils l’entendent. Et ceux qui n’ont pas eu cet honneur imagineront cette voix qui portait loin. Tel était Michel Ogier, finalement terrassé fin juillet par une maladie qu’il avait rendue plus longue encore qu’on ne le dit communément. (Ph.B.)


    (1) Une délégation de l’Usep nationale était présente à son enterrement, mercredi 27 juillet.

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