L’Usep du Tarn a expérimenté une nouvelle déclinaison du biathlon : disputée par équipes de trois, elle réunit course à pied, trottinette et sarbacane.
Tout est parti d’élucubrations communes aux animateurs Usep et à l’équipe pédagogique EPS du Tarn, déjà à l’origine de diverses innovations, comme les jeux « coopétififs ». Cette notion de coopération est d’ailleurs présente dans cette rencontre inspirée du biathlon : à ceci près que la carabine est remplacée par la sarbacane, et le ski nordique par la trottinette et la course à pied. Un double mode de déplacement qui peut faire également penser au run and bike.
Après un test en novembre, la première rencontre Usep « sarbatrot » – dénomination non encore déposée à l’INPI – a réuni lundi 20 mars, au domaine d’En Laure, à Labruguière, trois classes de cycle 3. Soit en tout 75 élèves, répartis – et mélangés – par équipes de trois.
Passage de relais
Le parcours, qui en l’occurrence utilisait un chemin goudronné tracé au milieu du parc, est le même pour tous. En revanche, pour faciliter le passage de relais, les équipes sont réparties en trois groupes, avec trois lignes de départ et trois stands de tir différents.
Le premier tour est effectué à la course par un représentant de chaque équipe. À la fin de ce tour, il passe le relais à ses coéquipiers et va au stand de tir. Laissant ses camarades entamer leur ronde, il tire trois flèches, en marquant à chaque fois 0, 1, 2 ou 3 points selon la zone atteinte.
Au passage de relais suivant, le tireur revient dans la course en récupérant la trottinette des mains d’un de ses coéquipiers, tandis qu’un autre prend sa place au tir. En passant, il communiqué son score à la table de marque (équipée d’une tablette ou d’un smartphone). Et ainsi de suite…
Une manche de 40 minutes
Deux règles méritent d’être précisées. Pour plus de souplesse, le coureur à pied et celui qui utilise la trottinette peuvent inverser leurs rôles à tout moment. En revanche, ils ont l’obligation de rester ensemble jusqu’à ce qu’ils passent le relais au troisième.
Par ailleurs, après avoir été imaginée sur trois heures, la rencontre a été ramenée à une durée d’une heure et quart, avec une seule manche de 40 minutes et non deux comme initialement envisagé : c’était trop fatiguant pour les enfants… Précisons aussi les trois enseignants sont chacun responsables d’un stand de tir, aidés par les autres adultes accompagnateurs. Joël Albert
