Usep en jeu - 3 : Avril 2016

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Brèves départementales

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    Usep Lot

    Échecs et cartes

    L’Usep du Lot a expérimenté une rencontre à la journée associant initiation aux échecs et pratique de l’orientation.


    Depuis six ans, certaines écoles élémentaires lotoises mènent une initiation au repérage spatial, au travers d’activités ludiques conciliant sport et mathématiques. Dans le cadre de celles-ci, des animateurs de la Fédération française d’échecs viennent dans les classes. En 2015-2016, 17 classes ont ainsi expérimenté cet enseignement au cours duquel « neuf séances de jeu d’échecs ont été dispensées crescendo, pour autant de reprises par leur maître » explique Thierry Montagne, du comité départemental d’échecs.


    Repérage spatial


    L’Usep du Lot a voulu prolonger cette expérience lors de rencontres sportives à la journée au domaine d’Auzole, un centre de la Ligue de l’enseignement, près de Cahors (1). L’idée était de ne pas se cantonner à la pratique – statique – des échecs, mais d’y associer une demi-journée d’orientation en un lieu qui s’y prête parfaitement, les élèves pouvant y évoluer en autonomie en toute sécurité. Un programme qu’ont pu étrenner, mi-janvier, 180 enfants du CE1 au CM2 des écoles de Lalbenque, Perne, Sauzet et Cahors-Bellevue.

    « Ce concept innovant alliant l'initiation aux échecs à l’orientation permet à l’enfant, sur un espace réduit (le damier) ou sur un terrain plus vaste (symbolisé par le plan, la carte) d’approcher la dimension spatiale et de la relier à son environnement » explique Aurore Bonnet, déléguée départementale Usep. Un concept qui sera repris l’an prochain. (avec La Dépêche du Midi)


    (1) Ce projet est le fruit d’un partenariat tripartite officialisé par une convention départementale entre la Direction des services de l’Éducation nationale, l’Usep du Lot et Fédération française d’échecs. Si les animateurs de la fédération interviennent dans toutes les classes, Usep ou non, la rencontre, elle, n'est ouverte qu'aux licenciés Usep.

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    Usep Meurthe-et-Moselle

    5000 enfants pour les 50 ans du 54

    Bien que préoccupée par la baisse de ses effectifs, l’Usep de Meurthe-et-Moselle fête ses 50 ans en jouant la carte de la proximité.


    À dire vrai, c’est un peu par hasard que nous nous en sommes aperçus : parmi les articles de presse exposés lors de l’assemblée générale départementale de la Ligue de l’enseignement, qui fêtait ses 70 ans, il était fait mention de la naissance officielle de l’Usep de Meurthe-et-Moselle, courant 1966. Notre comité allait donc avoir 50 ans.


    Effectifs en baisse


    L’Usep 54 aborde toutefois cet anniversaire dans un environnement dégradé : en six ans nos effectifs ont été divisés par deux. Nous comptons à ce jour 9000 enfants licenciés et 300 adultes animant une centaine d’associations. En outre, la vie associative, l’implication d’enfants dans la construction de projets, la vie des secteurs ne sont une réalité que dans une poignée de structures. L’implication de l’Usep dans les projets éducatifs de territoire s’en ressent : difficile d’imaginer une AS Usep porteuse dans une telle démarche si la vie associative y est absente. Tels sont les sujets de préoccupation actuels du comité directeur de l’Usep 54.

    Pour autant, un demi-siècle, ça se fête. Comment ? Avec une action à notre image : simple, discrète et en direction des enfants licenciés, et portée par les bénévoles de terrain.

    Durant deux semaines, du 25 avril au 4 mai, près de 5000 enfants participeront à une rencontre Usep : jeux collectifs, randonnée, orientation et autres activités sportives et citoyennes. Toutes ces rencontres auront pour liens symboliques une danse collective auparavant apprise en classe et la création d’un album photos commun, avec pour thème : « Écris-nous ta journée grâce à l’accrosport ». Un album que chacun pourra ensuite consulter en ligne. (Nicolas Saint-Rémy)

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    Usep Pas-de-Calais

    Séjours franco-allemands

    Trois classes de CM2 ont expérimenté un dispositif de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (Ofaj), avec le sport pour langage commun.


    Quoi de mieux qu’une rencontre sportive pour apprendre à connaître l’autre, au-delà des différences, linguistiques en particulier ? Grâce à un dispositif d’échange développé et cofinancé par l’Office franco-allemand pour la jeunesse – dont l’Usep nationale a fait la promotion en région Nord-Pas-de-Calais – une classe de CM2 d’Arras, s'est rendue l’automne dernier à Weimar, tandis que deux autres des écoles d'Hinges et Annezin (1) se rendront à Finsterbergen en fin d'année scolaire. Il s'agit de séjours d'une semaine, en partenariat avec la Thuringer sportjungend (la Jeunesse sportive de Thuringe).

    Hébergés dans le même lieu que leurs camarades allemands du même âge, les enfants ont pu nouer connaissance avec eux tout en découvrant un autre pays et d’autres habitudes sociales et culturelles. Auparavant, ils avaient pu échanger par Internet des photos et de petits messages, avec l’aide de leurs enseignants, tous trois germanophones. Et si l’Allemand ne figurait pas cette année parmi les enseignements du primaire – il sera réintroduit l’an prochain –, ils ont bénéficié sur place d’une animation linguistique.


    Animations sportives


    Parmi les nombreux temps communs, les enfants ont évidemment participé à des rencontres ou des animations sportives. Ce fut le cas en mars-avril lors de la réception de leurs camarades, accueillis avec eux en bord de mer au centre de vacances de la Ligue de l’enseignement de Merlimont, ce qui a permis la pratique du char à voile. Également au programme : une course d’orientation où il fallait franchir la barrière de la langue, une visite du centre historique de Boulogne et de l’aquarium Nausicaa, et le soir des veillées avec des jeux pour « faire connaissance et communiquer ».

    Sans attendre le dernier séjour d’un groupe d’enfants allemands, prévu fin juin-début juillet, le bilan de cette expérimentation semble très positif puisque les trois enseignants sont d’ores et déjà partants pour renouveler l’expérience l’année prochaine. (Carole Strugala)


    (1) Il s’agit des écoles Raoul-François (Arras), du Parc (Hinges) et Liberté (Annezin). En tout, 88 enfants de l'Usep ont profité de l'échange.


    Impulsion nationale. S'ouvrir à la culture de nos voisins en s'enrichissant de leur diversité et développer la citoyenneté européenne sont les deux principaux objectifs du Projet Sportif et Éducatif dans le champ de la vie internationale et l'amitié franco-allemande entre dans ce champ. L'Usep nationale a donc souhaité renforcer le partenariat avec la Thuringer Sportjungend, fédération pour la jeunesse du Land de Thuringe. Si les échanges menés jusqu'alors concernaient principalement les départements de l'Est de la France, le Pas-de-Calais s'est engagé dans ce projet avec trois classes Usep, pour le plus grand bonheur des enfants usépiens et de leurs encadrants.(Serge Billet, trésorier de l'Usep)

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    Usep Saint-Martin

    Running to Paris

    Entre mathématiques et course longue, les écoliers de cette île des Antilles ont parcouru virtuellement les 6727 km les séparant de la capitale.


    Conseiller pédagogique pour les deux îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy, près de la Guadeloupe, Jean-Luc Élice possède une double mission : mathématiques et sport scolaire Usep. D’où l’idée de réunir les deux, pour un projet baptisé « Running to Paris ». Mi-mars, dans le cadre de la Semaine des mathématiques, les élèves (dès la maternelle) se sont ainsi vu proposer le défi de couvrir les 6726 km séparant leur territoire de Paris. Ceci en alliant la résolution de problèmes sur les « longueurs » et leur vécu en matière de course longue. Concrètement, chaque enfant s’engageait dans le cadre de l’EPS à couvrir une distance donnée, avant que tous les élèves ne calculent celle réalisée par la classe, l’école et l’ensemble des établissements. Et le contrat a été parfaitement rempli !


    Visio-conférence


    Symboliquement, jeudi 17 mars, les élèves de l’école Émile-Choisy de Saint-Martin ont pu discuter via Skype avec leurs homologues de l’école primaire de la rue Houdon (Paris 18e). « Tous ont beaucoup apprécié ce moment d’échange, insiste Jean-Luc Élice. Et Paris n’a jamais été aussi proche de Saint-Martin. » Et vice-versa.

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