Usep en jeu - 8 : Avril 2017

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  • 4-terri-bal-nivernais-OK.jpg
    Usep Nièvre

    Danser à la mode de chez nous

    L’édition d’un CD-DVD vient renouveler le répertoire des bals traditionnels organisés depuis cinq ans par le comité de la Nièvre.


    Mercredi 5 avril après-midi, une grande rencontre « danses traditionnelles » répartie sur les trois sites de Nevers, Decize et Varzy a réuni au total plus de 500 enfants de cycle 2.

    Ces trois bals étaient animés par les musiciens d’associations partenaires de l’Usep et les élèves du département de musique traditionnelle du conservatoire de Nevers. Les enfants y ont reproduit huit danses figurant sur un DVD spécialement réalisé plus tôt dans l’année : cercle circassien, rondes, quadrilles et autres danses en ligne.


    P’tit bal nivernais


    En effet, si depuis 2012 le comité de la Nièvre propose en alternance pour les enfants de cycle 2 et de cycle 3 des rencontres départementales autour des danses traditionnelles, jusqu’alors le support utilisé était le CD-DVD de l’Usep Gironde intitulé « Si on dansait les enfants ? ».

    Après cinq années d’expérience, l’idée était d’enrichir le répertoire en s’appuyant sur les ressources locales. Des associations de musique et danse traditionnelle ont donc été contactées en début d’année scolaire dans le but de réaliser un CD-DVD. Huit morceaux mêlant chansons locales et grands classiques mis à la sauce nivernaise ont ensuite été sélectionnés par une commission ad hoc.


    16 danseurs, 4 musiciens


    Après quelques répétitions, seize danseurs ont participé en décembre à la captation vidéo, puis quatre musiciens ont enregistré les morceaux au Pac des Ouches, un lieu de création artistique gérée par la Ligue de l’enseignement à Nevers (1). Le projet « Le P’tit bal nivernais » s’est ainsi concrétisé, avec son CD, son DVD et son livret d'accompagnement (partitions et fiches techniques).

    Une formation a également réuni un jeudi soir une quarantaine d’animateurs Usep (des enseignants mais aussi quelques parents d’élèves). Tous sont repartis avec un exemplaire dans leur association. Ce qui donne à penser qu’en 2017-2018 la danse traditionnelle continuera sur un rythme endiablé… Élie Odouard


    (1) Le sigle Pac signifiant « point d’animation concertée ».


    En vidéo

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    Zone Pacifique

    Formation de formateurs

    Début avril, un stage Fif encadré par trois formateurs nationaux a réuni une vingtaine de stagiaires à Mooera (Polynésie) : une première dans le Pacifique !


    Il y a deux ans, un premier stage national de formation initiale destiné aux formateurs Usep avait été organisé en Guadeloupe à l’intention de l’ensemble de la zone Caraïbes. Le but : favoriser localement une dynamique de formation entravée par l’éloignement de la métropole de ces territoires et départements d’outremer.


    Polynésie et Nouvelle-Calédonie


    Dans la continuité de cette démarche, c’est cette fois sur la zone Pacifique qu’un stage Fif de six jours (soit 40 heures de formation) a été organisé, début avril sur l’île de Moorea, au large de Papeete, capitale de la Polynésie française. Et si 13 stagiaires venaient de Tahiti, de Moorea, des Marquises, des îles Sous-le-Vent, des Gambier et des Tuamotu, 6 autres avaient fait le voyage depuis la Nouvelle-Calédonie.

    Pour l’occasion, trois formateurs nationaux plus expérimentés s’étaient déplacés depuis la métropole afin d’épauler quatre formateurs locaux ayant précédemment suivi le même type de stage dans l’Hexagone. « C’était un stage en immersion où les stagiaires ont été mis à rude épreuve » a souligné Jean-Claude Ynam, directeur de l’Usep Polynésie. Ceux-ci étaient à la fois des enseignants animateurs d’associations sportives et des conseillers pédagogiques de circonscription en EPS.


    L'an prochain à La Réunion ?


    Il est à présent question d’organiser dès 2018 un nouveau stage Fif outremer : à La Réunion, pour une zone Océan indien englobant aussi l’Usep Mayotte, qui relance aujourd’hui ses activités. Ph.B.

  • photo cécifoot Usep 85
    Usep Vendée

    Des collégiens aux Usépiades

    Dans le cadre d’une expérimentation nationale, écoliers de CM1-CM2 et collégiens de 6e ont partagé divers ateliers sportifs à La Roche-sur-Yon.


    Près d’une centaine d’élèves du nouveau cycle 3, scolarisés à l’école Jean-Yole pour les uns, au collège Haxo pour les autres, se sont retrouvés jeudi 9 février à la salle omnisport de La Roche-sur-Yon dans le cadre des Usépiades de Vendée. Ils ont pratiqué ensemble diverses activités sportives encadrées par de jeunes titulaires du BP Jeps (1) formés par l’Usep au sein de la Ligue de l’enseignement.


    Partenariat Usep-UNSS


    Afin d’accompagner la mise en place d’un nouveau cycle 3 désormais à cheval entre école et collège, l’Éducation nationale a lancé pour le sport scolaire une expérimentation dans cinq académies. Dont celle de Nantes, avec un partenariat entre l’Usep et l’UNSS visant à établir des passerelles entre le premier et le second degré.

    L’inclusion des élèves en situation de handicap ou accueillis en Segpa Ulis était le fil rouge d’une rencontre qui proposait notamment deux ateliers de cecifoot et de torball permettant d’associer des élèves non-voyants ou mal voyants. Les 93 enfants présents aussi pratiqué la sarbacane, le disc-golf et la pétéca, et participé à des ateliers bien-être et santé.


    Activités innovantes


    Les élèves se sont parfaitement mélangés et, à en croire leurs accompagnateurs, certains CM2 perturbateurs se sont montrés plus calmes en présence de leurs aînés. Le choix d’activités sportives innovantes, ou plaçant les enfants dans une situation de handicap inhabituelle pour eux, a aussi contribué à la réussite de cette journée. Une information dont on peut imaginer qu’elle est remontée jusqu’au ministère…

    Caroline Baudon


    La rencontre en vidéo

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    Usep Tarn

    Course, trottinette et sarbacane

    L’Usep du Tarn a expérimenté une nouvelle déclinaison du biathlon : disputée par équipes de trois, elle réunit course à pied, trottinette et sarbacane.


    Tout est parti d’élucubrations communes aux animateurs Usep et à l’équipe pédagogique EPS du Tarn, déjà à l’origine de diverses innovations, comme les jeux « coopétififs ». Cette notion de coopération est d’ailleurs présente dans cette rencontre inspirée du biathlon : à ceci près que la carabine est remplacée par la sarbacane, et le ski nordique par la trottinette et la course à pied. Un double mode de déplacement qui peut faire également penser au run and bike.

    Après un test en novembre, la première rencontre Usep « sarbatrot » – dénomination non encore déposée à l’INPI – a réuni lundi 20 mars, au domaine d’En Laure, à Labruguière, trois classes de cycle 3. Soit en tout 75 élèves, répartis – et mélangés – par équipes de trois.


    Passage de relais


    Le parcours, qui en l’occurrence utilisait un chemin goudronné tracé au milieu du parc, est le même pour tous. En revanche, pour faciliter le passage de relais, les équipes sont réparties en trois groupes, avec trois lignes de départ et trois stands de tir différents.

    Le premier tour est effectué à la course par un représentant de chaque équipe. À la fin de ce tour, il passe le relais à ses coéquipiers et va au stand de tir. Laissant ses camarades entamer leur ronde, il tire trois flèches, en marquant à chaque fois 0, 1, 2 ou 3 points selon la zone atteinte.

    Au passage de relais suivant, le tireur revient dans la course en récupérant la trottinette des mains d’un de ses coéquipiers, tandis qu’un autre prend sa place au tir. En passant, il communiqué son score à la table de marque (équipée d’une tablette ou d’un smartphone). Et ainsi de suite…


    Une manche de 40 minutes


    Deux règles méritent d’être précisées. Pour plus de souplesse, le coureur à pied et celui qui utilise la trottinette peuvent inverser leurs rôles à tout moment. En revanche, ils ont l’obligation de rester ensemble jusqu’à ce qu’ils passent le relais au troisième.

    Par ailleurs, après avoir été imaginée sur trois heures, la rencontre a été ramenée à une durée d’une heure et quart, avec une seule manche de 40 minutes et non deux comme initialement envisagé : c’était trop fatiguant pour les enfants… Précisons aussi les trois enseignants sont chacun responsables d’un stand de tir, aidés par les autres adultes accompagnateurs. Joël Albert


    La rencontre en vidéo

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