Usep en jeu - 6 : Décembre 2016

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3-article-1-initiation-tchoukball-credit-Usep-78.jpg Tchoukball, formation de professeurs des écoles. (Usep Yvelines)
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Formation Usep (Ophélie Strugala / Usep en jeu).

Stages F1, F2, F3, F4...

Les formations proposées par les comités départementaux Usep se déclinent à travers tout un éventail de stages.


Les stages F1 (169 en 2016, pour 3710 participants) portent essentiellement sur les activités sportives et les outils pédagogiques Usep. Ces formations de trois heures, souvent organisées sur une demi-journée dans le cadre des « animations pédagogiques » identifiées par l’Éducation nationale, sont principalement dispensées auprès des enseignants ou des élèves des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Éspé).


Les stages F2 (32 pour 619 participants) sont d’une durée de 6 heures et s’effectuent sur la base du volontariat (donc en dehors des 18 heures de formation annuellement accordées aux enseignants par l’Éducation nationale). Ils portent sur le projet Usep, la vie associative ou la formation des enfants à l’arbitrage.


Les stages F3 (70 pour 1410 participants) réunissent également des stagiaires « volontaires ». Également d’une durée de 6 heures, ils portent sur une activité physique et sportive.


Les stages F4 (44 pour 565 participants) sont les seuls à réunir une majorité de non-enseignants. En effet, le public est généralement composé d’employés territoriaux ou de personnes préparant un diplôme dans les métiers du sport. Prestataire de services, l’Usep est alors sollicitée pour son expertise dans l’adaptation des pratiques auprès des enfants.


S’ajoutent enfin à ces stages F1, F2, F3 et F4 les indispensables formations d’animateurs (39, pour 260 participants). Plus lourdes (21 heures), elles consistent en 4 unités de formation : animation d’une pratique sportive et participation à une rencontre ; connaissance de l’Usep ; vie associative ; connaissance de l’enfant.

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La formation à l’Usep

Un enjeu de développement

La formation est un élément déterminant de la dynamique de développement d’un mouvement associatif. Plus encore peut-être pour l’Usep.

Que serait l’Usep sans la formation ? Celle-ci contribue à la cohésion de notre mouvement et conditionne sa capacité à mettre en œuvre son projet. Au-delà de leur diversité, toutes nos associations doivent en effet pouvoir inscrire leur action de terrain dans ce projet commun.


Pédagogie de l’enfant


Par ailleurs, en tant que fédération sportive scolaire, l’Usep se situe à la confluence du mouvement sportif et de l’Éducation nationale. L’objet qui la fonde, la rencontre sportive-associative, exige de la part de ceux qui la mettent en œuvre une connaissance technique des activités physiques et sportives (APS), mais aussi un savoir-faire pédagogique spécifique.

Celui-ci a trait à l’exigence d’adapter les APS et leur apprentissage à un public de jeunes enfants et à notre ambition de former des « citoyens sportifs », sensibilisés aux questions de santé et aptes à s’exprimer et à prendre des responsabilités.

En outre, le public de nos formations est divers, même s’il appartient le plus souvent à l’Éducation nationale : enseignants en formation initiale ou continue, animateurs Usep de terrain et délégués départementaux (eux-mêmes des acteurs de cette formation), parents d’élèves, employés territoriaux (associés à nos rencontres ou intervenant sur les temps périscolaires), etc.


Avec l’Éducation nationale


La formation Usep se déploie avant tout au sein de nos comités départementaux, au plus près des secteurs et des associations, souvent en partenariat avec les services de l’Éducation nationale et les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Éspé).

Les formations proposées portent principalement sur l’organisation d’une rencontre sportive – conçue comme l’aboutissement du cycle d’apprentissage d’une activité sportive – et sur la façon de rendre les enfants acteurs de celle-ci. Certaines portent également sur les outils Usep dédiés à l’expression des ressentis (réglette des émotions), l’organisation d’un débat (Remue-méninges) ou l’analyse des comportements (Rebonds et compagnie). Autant d’approches qui permettent une « mise en actes » de l’enseignement moral et civique (EMC) inscrit dans les programmes de l’Éducation nationale.


Stages nationaux


Parallèlement, la formation Usep se déploie aussi à l’échelon national.

L’un des volets concerne l’accompagnement au métier de délégué départemental : stage « nouveaux délégués » deux ou trois mois après la rentrée, puis stage « n+1 » après un an d’expérience. Et aussi, à partir de 2017, un stage « n+x » créé dans un souci de formation continue.

Tout aussi importante est la formation initiale des formateurs (stages Fif) : ceux-là mêmes qui organiseront ensuite la formation dans leur département. Ces « formateurs nationaux » sont au nombre de 70 et deux rassemblements d’hiver et d’été participent chaque année à leur formation continue.

S’y ajoute chaque automne la formation complémentaire (FC), ouverte à tout licencié adulte : délégué départemental (un tiers des stagiaires), animateur Usep, parent d’élève, conseiller pédagogique, employé territorial, etc. Conçue en partenariat avec une fédération sportive, la FC s’appuie sur une activité pour construire des modules d’apprentissage ou un modèle de rencontre Usep (lire aussi en rubrique Pédagogie).

Enfin, les partenariats noués avec des fédérations sportives – parfois en appui d’un événement sportif international – donnent lieu à des actions de formation auprès de « binômes » de référents régionaux (l’un Usep, l’autre appartenant à de la fédération partenaire) chargés ensuite d’impulser localement des formations. Figurent au programme : football, pétanque, rugby et tennis de table en 2017, handball en 2018.


Perspectives


Le nouveau projet de mandature est l’occasion de réaliser un état des lieux de ces différentes formations, afin de les adapter ou d’en revoir la structuration. Les nouvelles technologies doivent notamment permettre d’articuler moments de présence des stagiaires et temps de formation à distance : sans nuire à la qualité de ces formations, cela en diminuerait le coût tout en facilitant l’accès de tous ceux qui y renonçaient par manque de disponibilité.

Par ailleurs, le projet national de développement 2016-2020 croise les objectifs de la formation avec ceux de la communication et les orientations en matière de pédagogie, recherche, engagement associatif et accompagnement des territoires. Car la formation ne peut être un domaine à part, sans lien avec les autres enjeux de développement.

Parmi les évolutions déjà actées, la structuration régionale est une priorité : la création, dans chaque nouvelle grande région, d’une commission formation, fera ainsi l’objet d’un contrat de développement. Autre point : afin d’accompagner les élus départementaux, des formations spécifiques seront ouvertes, par exemple en direction de ceux assumant les fonctions de trésorier.

À l’horizon 2018, et alors que nos comités sont actuellement en cours de renouvellement, nous insisterons également sur la formation politique des élus. Enfin, nous souhaitons évaluer plus souvent et plus finement des formations qui, au-delà de leur objet propre, permettent de faire partager nos conceptions et de faire rayonner la « culture » Usep.


Geoffroy Noir, secrétaire national de l’Usep, chargé de la formation


Tout un éventail de stages

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