Usep en jeu - 10 : Octobre 2017

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Brèves actualité

  • Véronique Moreira lors du rassemblement des présidents et délégués Usep, le 6 octobre à Saint-Ouen.
    JO, rythmes scolaires

    L’Usep à l’heure des choix

    Comment s’inscrire dans la dynamique Paris 2024 ? Et quelle position adopter face au retour partiel à la semaine de quatre jours ?


    Présidents et délégués Usep étaient réunis les 6 et 7 octobre à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). En ouverture de ce rassemblement de rentrée où étaient représentés la plupart des comités, Véronique Moreira n’a pas manqué d’aborder deux questions d’actualité qui conditionnent l’avenir de l’Usep, à court et moyen terme : les Jeux olympiques de 2024 et l’organisation de la semaine scolaire, aujourd’hui remise en cause (1).


    L’impact des JO


    Dans sept ans, Paris accueillera les Jeux olympiques. L’événement, quels que soient son importance et son rayonnement, peut paraître éloigné dans le temps et loin des préoccupations d’une fédération scolaire dédiée à la découverte sportive et non à la recherche de l’excellence. À ceci près qu’à l’occasion de Paris 2024, l’État entend engager une dynamique visant à rendre la France plus sportive, en rénovant le modèle sportif actuel.

    Afin de poser les choses, Véronique Moreira a rappelé les mots du président de la République, sitôt confirmée l’organisation des Jeux à Paris : « Plus que l’organisation d’une compétition sportive, il s’agit que le sport prenne une part essentielle de notre projet de société. » Et Emmanuel Macron de préciser : « Je veux que par ces Jeux, la place du sport à l’école puisse aussi changer » afin qu’il soit à la fois « un des leviers de l’émancipation collective » et « pleinement intégré au projet éducatif que nous portons ».

    L’objectif étant de rapprocher l’école, les collectivités locales et les clubs dans le cadre d’un projet éducatif global, l’Usep se retrouve au centre du jeu. Au risque de s’en voir évincée, si elle demeure spectatrice. C’est pourquoi l’Usep doit affirmer sa légitimité et revendiquer les moyens de son développement, comme cela a été fait lors d'une entrevue avec le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, puis d’un rendez-vous avec son conseiller sport. (lire aussi page suivante et en rubrique Dossier)


    Des rythmes bousculés


    Autre question d’actualité, avec un impact immédiat cette fois : la possibilité donnée aux communes de revenir à la semaine scolaire de quatre jours. Véronique Moreira a rappelé la position de principe de l’Usep : « Oui, c’est mieux pour l’enfant de bénéficier d’une organisation de la semaine qui répartisse l’enseignement sur 5 matinées et 4 après-midi lui offrant un accès privilégié à des activités périscolaires. (…) Et oui, cette réforme a permis une progression importante du nombre d’enfants fréquentant les accueils périscolaires, notamment ceux issus de milieux défavorisés. »

    Pour autant, la présidente de l’Usep ne méconnait pas les difficultés éprouvées par de nombreuses communes, notamment rurales, pour organiser un accueil périscolaire de qualité. Elle constate aussi, en dépit des efforts déployés par les comités Usep pour adapter leurs activités aux nouveaux temps périscolaires, le resserrement de celles-ci sur le temps scolaire. Or l’Usep a enregistré la saison dernière « une baisse significative du nombre de licences » qui peut être directement reliée à une question formulée par nombre d’enseignants : « pourquoi payer des licences alors que les activités sur le temps scolaire sont gratuites ? »


    « Jouer des coudes »


    « L’enjeu pour l’Usep consiste donc aujourd’hui à redynamiser ses activités en dehors du seul temps scolaire, pour atteindre un juste équilibre entre temps scolaire et hors temps scolaire » a insisté Véronique Moreira. Ceci dans un contexte compliqué par le fait que les comités doivent composer à la fois avec « des communes souhaitant poursuivre leur organisation incluant un Projet éducatif de territoire, des communes se laissant jusqu’à la rentrée prochaine pour décider et celles qui sont déjà revenues à la semaine de 4 jours ».

    Ce serait d'ores et déjà le cas de 41% d’entre elles, selon le site de l’Association des maires de France : un chiffre cité en tribune par Valérie Debuchy, doyenne du groupe EPS de l’Inspection générale de l’Éducation nationale. Venue apporter le soutien de l'IGEN à l’Usep, elle a fait écho aux propos de Véronique Moreira et terminé son intervention en invitant l’Usep à prendre toute sa place, au besoin « en jouant des coudes ».


    Ph.B.


    (1) Le troisième point abordé par Véronique Moreira en ouverture portait sur le fonctionnement interne de la fédération.

  • 2-Actu-operations-nationales.jpg
    Opérations nationales

    Les nouveautés de la saison

    Athlé’Santé se dédouble, Class’tennis s’affirme, mondi@l-Usep émerge. Et l’opération maternelle se renouvelle.


    Initiée l’an passé, l’opération Athlé’Santé destinée aux enfants de cycle 2 et cycle 3 sera reconduite en 2017-2018. Mieux, elle sera scindée en deux temps : d’octobre à décembre tout d’abord, puis de mars à mai, afin que chaque comité Usep puisse mettre en valeur les deux rencontres Anim’Cross et Anim’Athlé conçues avec la Fédération française d’athlétisme.

    Le fil rouge reste la thématique santé, avec toujours le même slogan : « À l’Usep, l’athlé ça se VIE ! ». Quant aux défis-récré initiés avec le concours de Christophe Lemaître, ils restent d’actualité puisqu’il est question que le sprinter français relève en images l’un de ceux imaginés l’an passé par les associations Usep d’école avant d’en lancer un nouveau, par vidéo interposée, à tous les enfants. Enseignants et animateurs Usep, à vos marques, prêt…


    Jeu, set et ordinateur


    Après différentes expérimentations locales, la Class’Tennis Usep se met en place cette année, au troisième trimestre. Il s’agit d’une rencontre découverte pour les enfants de cycle 2 alliant des ateliers sportifs à l’apprentissage des rôles sociaux (arbitre, ramasseur de balles, compteur de points, etc.) et à l’observation d’un match de haut niveau régional à l’occasion d’un tournoi.

    Autre nouveauté, mondi@l-Usep marie la rencontre sportive-associative avec le numérique à travers des défis collectifs entre équipes réunissant des associations de plusieurs territoires. Rien de révolutionnaire toutefois : mondi@l-Usep s’appuie sur les manifestations imaginées depuis 2007 par les comités Usep d’outre-mer, Transocéane et autre UsepMonde ou Trans Usep... Mais l’opération se veut un vrai trait d’union entre comités de métropole et comités ultramarins, ce que n’avaient pas toujours réussi ses devancières. Attention, les inscriptions débutent dès décembre, même si les défis seront lancés au printemps, avant des rencontres sportives en juin.


    Jeux d’opposition et tours de roue


    L’opération maternelle revient en habituée de janvier à avril, avec pour activité support les jeux d’opposition et pour thématique éducative les rôles sociaux. L’innovation, c’est que l’invitation faite aux « P’tits Reporters » de raconter leur rencontre (avant, pendant, après) est étendue à l’ensemble de l’année scolaire, avec deux contraintes toutefois : un seul reportage par association, et pas plus de deux sélectionnés par département. Car c’est bien connu : trop d’information tue l’information…

    Le P’tit Tour à vélo, la grande classique Usep de mai-juin, est aussi une affaire qui roule, quand bien même celui-ci est multi-déplacements. À ceci près qu’un appel à candidature est adressé au réseau pour accueillir l’étape de communication nationale. Avec un petit coup de pouce financier pour aider à mettre les petits plats dans les grands…


    Et aussi


    Dans le cadre des partenariats avec les fédérations sportives, d’autres opérations sont prévues, sans que leur forme soit encore arrêtée. La première sera construite avec la Fédération française de golf à l’occasion de l’accueil de la Ryder Cup à Saint-Quentin-en-Yvelines en septembre 2018 (lire ci-contre). D’autres événements organisés sur le sol français appelleront aussi une opération nationale : l’Euro féminin de handball en décembre 2018, puis le mondial féminin de football en juin 2019.

    Enfin, des travaux sont engagés avec la Fédération française de triathlon, tandis que l’opération Poney-Ecole menée avec celle d’équitation reste d’actualité. Associations et comités Usep volontaires sont toujours invités à se rapprocher des centres équestres de leur territoire afin de faire profiter les enfants d’une après-midi de découverte gratuite.


    Des AG d’enfants en 2019. En février 2019, notre fédération fêtera ses 80 ans. Pour célébrer cet anniversaire sous le sceau de la jeunesse, l’idée est de demander aux enfants licenciés à l’Usep comment ils imaginent celle-ci en 2024. La question serait posée à l’occasion d’assemblées générales d’enfants organisées à tous les échelons de la fédération, depuis l’association d’école. Cette démarche pourrait aboutir à un « manifeste » et à un congrès national des enfants venant prolonger le congrès Usep d’avril 2019.

  • 2-ACTU-logo-Play-International.png
    Convention

    Play international, pour jouer collectif

    Cette ONG tournée vers l’international développe aussi des programmes éducatifs en France. D’où l’idée d’allier ses compétences et celles de l’Usep.


    Mais que vient faire une ONG comme Play International dans nos écoles ? Née en 1999 sous le nom de Sport sans frontières, « Play international utilise le sport comme support d’une démarche humanitaire qui l’a menée dans les pays en guerre ou victimes de catastrophes naturelles : Afghanistan, Rwanda, ex-Yougoslavie, Haïti… » explique son directeur exécutif, David Blough. Sa vocation : aider les enfants à se reconstruire grâce au jeu sportif.

    Pour se donner les moyens de cette ambition, Play International – qui s’écrit aussi PL4Y INTERNATIONAL – a développé une méthode pédagogique, baptisée Playdagogie. « Elle utilise le jeu sportif comme support éducatif afin de sensibiliser les enfants aux enjeux sanitaires, sociaux et environnementaux de façon ludique et positive » est-il précisé sur son site.

    Cette méthode et le kit pédagogique qui l’accompagnent ont fait leurs preuves, à l’étranger mais aussi plus récemment en France, où à la demande de l’État l’association a été invitée à intervenir sur quelques projets pilotes. Essentiellement sur des zones d’éducation prioritaire, notamment en banlieue parisienne, comme à Nanterre ou Vitry-sur-Seine.

    Dans un premier temps, l’Usep s’est montrée très réservée à l’égard de la démarche de Play International. Depuis, les deux organisations ont appris à se connaître et ces réserves initiales ont aujourd’hui cédé la place à un partenariat qui se nourrit à la fois des différences et des convergences entre les deux projets.


    Différentes et complémentaires


    D’un côté, l’Usep et Play International agissent sur le même champ, celui de l’éducation par le sport et par le jeu. Les deux associations travaillent aussi avec les mêmes partenaires institutionnels : ministères de l’Éducation nationale et des Sports et Paris 2024 (1). En revanche, leurs stratégies diffèrent. Alors que l’Usep intervient toute l’année à travers des rencontres sportives sur tout le territoire, Play International agit sur des publics ciblés (ceux de l’éducation prioritaire), dans des zones géographiques restreintes et de façon ponctuelle, souvent à l’occasion d’événements phares menés en partenariat avec une structure sportive.

    De ces différences peut justement naître la complémentarité. Car les enseignants réceptifs aux initiatives de Play International le sont aussi, de façon plus générale, à l’éducation par le sport. « Or l’Usep peut proposer à ces enseignants de prolonger la dynamique enclenchée avec Play International en faisant vivre à leurs élèves une éducation citoyenne en actes de manière plus pérenne », souligne la présidente de l’Usep, Véronique Moreira.


    Échange de bons procédés


    La convention officiellement signée vendredi 6 octobre propose un échange de bons procédés, en invitant les Usépiens qui le souhaitent à s’investir dans les actions de Play International et aux enseignants intéressés à prolonger l’expérience initiée avec l’ONG dans le cadre des activités sportives et associatives de l’Usep. Elle prévoit également de partager des dispositifs de recherche-action dans la perspective de productions pédagogiques communes et envisage d’associer l’Usep à des projets internationaux.

    L’article 1 de la convention résume bien l’esprit de celle-ci : « Dans le respect des programmes de l’école primaire, les signataires s’engagent à favoriser toutes les actions en faveur du développement de l’apprentissage par le sport et le jeu dans le cadre de projets pluri et interdisciplinaires à l’école et en continuité de l’école. »

    Et, si certains nourrissaient encore des doutes, l’article 4 est des plus clairs : « L’association Play International s’engage à faire la promotion de l’Usep comme prolongement du programme Playdagogie auprès des enseignants non adhérents à l’Usep, notamment dans les quartiers prioritaires. »


    (1) Play International est financée à 40 % par le ministère de l’Éducation nationale, à 40% par le secteur privé (dont plusieurs fondations) et à 20 % par des dons et collectes. C’est ce qu’a précisé David Blough, en réponse à la question d’un délégué Usep.


    Le site de Play International


    Et aussi. Trois autres partenariats ont été noués ou reconduits avec les fournisseurs de matériel sportif, éducatif ou de gadgeterie que sont Decathlon Pro, Objet-rama et Wesco. Par ailleurs, sollicitée par les trois associations engagées sur le terrain de la santé que sont la Fédération française de cardiologie (Parcours du cœur), Ela (lutte contre les leucodystrophies) et l’AFM-Téléthon, l’Usep leur apporte son soutien mais laisse les comités et associations le soin de nouer directement, au niveau local ou départemental, les partenariats qu’elles souhaitent.

  • 2-ACTU-DONS-ST-MARTIN.jpg
    Après les ouragans

    Appel aux dons pour Saint-Martin

    Afin de relancer l’Usep sur l’île de Saint-Martin dévastée par l’ouragan Irma, le comité de Guadeloupe lance un appel aux dons relayé par l’Usep nationale.


    Chacun a en mémoire ces images d’apocalypse : en septembre, les ouragans Irma et Maria ont successivement traversé Saint-Martin et Saint-Barthélemy, détruisant tout sur leur passage. Ces deux îles de la mer des Caraïbes, collectivités d’outre-mer autonomes situées à 250 km de la Guadeloupe, et qui conservent avec celle-ci des attaches administratives, constituent le secteur Usep des Îles-du-Nord. Un secteur qui réunit 1200 jeunes licenciés et que préside et anime Jean-Luc Élice, conseiller pédagogique chargé d’une mission Usep.


    Relever l’Usep


    Or, comme l’a expliqué le président de l’Usep Guadeloupe Didier Chalcou lors du rassemblement national Usep des 6 et 7 octobre, si les Saintes, Marie-Galante et toute une partie de Basse-Terre ont été durement touchées, « à Saint-Martin tout a été dévasté, et en particulier 16 écoles publiques ». Sur ce territoire défavorisé dont les besoins éducatifs sont immenses, aux destructions se sont ajoutés le chaos des premiers jours et les pillages.

    Dans ce contexte, et alors que tous les enfants sont impatients de retrouver les bancs des écoles, relever l’Usep est une priorité. Il est très symbolique que la Journée du sport scolaire, initialement reportée, ait pu y être organisée vendredi 6 octobre, pour 250 enfants (lire aussi en rubrique Zoom). À présent, l’objectif est de relancer au plus vite les activités de l’Usep dans toutes les écoles.


    Appel aux dons


    C’est pourquoi le comité de la Guadeloupe a lancé un appel aux dons afin de doter les associations du matériel sportif de base : « des ballons, des chasubles, des sarbacanes, des ˮparachutesˮ pour les maternelles… Et aussi des livres pour la bibliothèque-centre de documentation » a précisé Didier Chalcou.

    L’échéancier prévoit d’acheter le matériel en octobre-novembre, pour l’acheminer auprès des écoles en décembre-janvier. Puis de présenter en avril, lors de l’assemblée générale nationale de l’Usep, un bilan détaillé de cet « appel à la solidarité de la grande famille de l’Usep ».


    Faire un don

  • golf usep 31
    Formation complémentaire

    Construire une rencontre golf

    C’est l’objectif de la formation complémentaire, ouverte à tout licencié adulte et organisée du 23 au 27 octobre au Creps de Dijon (Côte-d’Or).


    L’an prochain, le golf bénéficiera en France d’une médiatisation exceptionnelle à l’occasion de l’accueil, du 28 au 30 septembre 2018, de la Ryder Cup au Golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce match par équipe opposant tous les deux ans les meilleurs golfeurs américains et européens devrait attirer des dizaines de milliers de spectateurs !

    Cet événement n’est pas étranger au choix du golf comme activité support de la formation complémentaire 2017 de l’Usep, le but étant de construire une rencontre sportive-associative autour de cette activité sportive, ainsi que les outils pédagogiques permettant de la préparer avec sa classe.


    Pratique tout terrain


    Les stagiaires pourront s’appuyer pour cela sur les initiatives déjà développées sur le terrain. Toutefois, si localement des partenariats peuvent être noués avec des golfs afin de profiter de leur green, l’idée est bien de permettre une pratique usépienne de proximité, dans un parc ou sur un terrain de football, herbeux ou non. Pas la peine de creuser un trou pour découvrir et pratiquer le golf, des matériels adaptés à la pratique scolaire existent !

    Parmi l’équipe de formateurs, Philippe Fenioux apportera son expérience de membre de la commission mixte Usep-FFG créée dans les Yvelines autour du pôle national de Saint-Quentin. Dans le Gers, la présidente du comité Usep Sandrine Danos travaille de son côté avec une CTR de la fédération sur des rencontres incluant des enfants en situation de handicap. Quant à Philippe Charlieux, responsable de la formation Usep en région Bourgogne-Franche-Comté, il préside un club associatif de golf. Christian Boutron, élu national chargé de la vie sportive, participera également à l’encadrement du stage.

    Bien évidemment, parallèlement à leurs travaux les participants (1) auront chaque jour un temps de pratique sportive autour du golf.


    Bernard Colmont


    (1) Sauf désistement, les inscriptions ont été closes le 5 octobre.

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