Édito
JO 2024 : quelle place pour l’Usep ?
Un siècle après ceux de 1924, les Jeux olympiques et paralympiques d’été reviendront donc à Paris. Mais, au-delà de l’événement lui-même, c’est ce qui se passera dans les sept ans à venir qui importe. L’Usep, qui soutenait la candidature française, doit à présent s’inscrire dans la dynamique qui vise à rendre notre nation plus sportive et, pour ce qui nous concerne, à développer le sport à l’école.
Mais qu’entend-on par « sport à l’école » ? Plus d’éducation physique et sportive ? Plus de sport scolaire Usep ? Ou plus d’intervenants extérieurs issus des clubs sportifs ? La question nous interpelle, alors que les ministères de l’Éducation nationale et des Sports ont annoncé, lors de la Journée nationale du sport scolaire, un projet conjoint de labellisation d’écoles, de collèges et de lycées « sportifs ».
Si l’Usep n’a évidemment pas vocation à « fabriquer des champions », elle peut en revanche contribuer à faire des enfants des écoles les acteurs d’un projet partagé, tourné vers l’échéance de 2024, en leur permettant de conjuguer engagement associatif et pratique sportive. Et tant mieux si les « citoyens sportifs » nés dans nos associations s’investissent ensuite dans des clubs ! C’est la parole que je porte au sein du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), en tant que vice-présidente chargée des relations avec l’Éducation nationale.
Plus largement, ce qui se joue d’ici 2024, c’est la place de l’Usep au centre des enjeux croisés de l’école, du sport scolaire et du sport fédéral.*
*Lire aussi en rubrique Actualité
Véronique Moreira, présidente de l’Usep