Communication. « Nous avons rendu incontournable le site Internet départemental. Sachant que dans l’Aude l'ensemble des CPC EPS relaient l’action de l’Usep, tous les documents nécessaires à la préparation et à l’organisation des rencontres y sont téléchargeables. Nous proposons aussi des outils pratiques en accès libre (fiches, parcours d’orientation...) et nous mettons en ligne des vidéos des rencontres que les CPC adressent aussi, par lien internet, à tous les enseignants. Celles des vingt bals que nous venons d’organiser ont ainsi déjà généré plus d’un millier de vues ! Cela contribue à faire connaître l’Usep. »
Structuration et rationalisation. « Notre commission maternelle vivait bien : nous en avons renforcé le fonctionnement et reproduit ce modèle pour le cycle 2 et le cycle 3, en ouvrant ces commissions à des enseignants non membres du comité directeur. En outre, le programme de nos huit circonscriptions est désormais identique, chaque type de rencontre se déroulant sur la même période, ce qui simplifie considérablement la tâche du délégué. »
Un calendrier diffusé dès juin. « Élaboré avec l’équipe EPS, notre calendrier de rencontres est désormais adressé à toutes les écoles dès le mois de juin, ce qui permet aux collègues de préparer leur programme d’EPS et de s’inscrire à l’Usep dès septembre. Nous avons aussi pour principe d’accueillir tous les enfants, licenciés ou non, sur nos rencontres en temps scolaire, et réalisé l’an passé 35 000 journées-enfants. Ce qui ne nous empêche pas de valoriser l’appartenance à l’Usep, avec une aide aux transports et des manifestations organisées sur tout un mercredi mais réservées l'après-midi aux enfants licenciés. »
La qualité plutôt que le nombre. « Nous sommes un peu revenus des rencontres de masse réunissant jusqu’à 600, 800 ou 1000 enfants. C’était valorisant en termes de communication, mais on perdait en qualité. Désormais nous préférons mettre l’accent sur la dimension culturelle et citoyenne, en reliant la pratique sportive à des débats, comme tout récemment autour des jeux d’opposition. Les enseignants y sont sensibles. Dans le même temps, nous veillons à ce qu’ils préparent la rencontre avec leur classe, et forment leurs élèves à l’arbitrage ou au rôle de juge. C’est fini, le temps où certains venaient ″promener″ les élèves… »
Tarifs attractifs et services gratuits. « Le volet financier est important lui aussi. Nous avons mis en place un tarif dégressif : plus il y a d’élèves licenciés dans une association, moins la licence est chère. Et lorsqu’une école affilie tous les enfants, le « contrat d’établissement » (assurance) est offert par l’Apac. S’y ajoute le prêt de matériel, la participation aux coûts de transports et des tarifs préférentiels négociés auprès d’un autocariste. »
Stages de formation. « Notre stage de formation pour les étudiants de l’École supérieure du professorat et de l’éducation (Éspé), organisé sur deux jours et où ils sont évalués sur leur capacité à animer une rencontre Usep, est également un élément déterminant de notre rayonnement. Ces futurs professeurs des écoles apprennent à nous connaître, et c’est tout naturellement qu’ils rejoignent les rangs de l’Usep après deux ou trois ans d’enseignement. C’est ainsi que nous renouvelons nos cadres. »
Propos recueillis par Philippe Brenot
(1) En passant de 3 586 à 5 310 licenciés enfants entre 2014 et 2016. Dans le même temps, le nombre de rencontres (essentiellement en temps scolaire) est passé de 70 à 127 (+81%).