Offre tarifaire. « La première explication de notre progression réside probablement dans notre nouvelle offre tarifaire. La première année de l’affiliation d’une nouvelle association, les licences sont à moitié prix : nous tablons sur le fait qu’une fois que les écoles ont goûté à l’Usep, elles y restent ! Nous conservons également le principe des licences facturées à 50 % pour les écoles situées en Rep (Réseaux d’éducation prioritaire) : c’est là un choix ″politique″ car nous estimons que nous devons être particulièrement présents dans ces quartiers. La licence est ainsi à 2,65 € (contre 5,30 € en cycle 2 et cycle 3) : autant dire qu’une fois déduite la part nationale, il ne nous reste pas grand-chose. Mais nous considérons cela comme un investissement, comme du développement. »
Temps et hors temps scolaire. « Nos rencontres hors temps scolaire du mercredi ont diminué de moitié, mais n’ont pas disparu : il s’agit de grands tournois de sports collectifs, d’activités de pleine nature, du P’tit Tour ou de notre grande manifestation Useplages de juin. Parallèlement, nous avons doublé celles en temps scolaire. L’inversion s’est opérée en 2014-2015, mais nous songions depuis plusieurs années à faire évoluer notre modèle. »
Moyens humains. « Michaël Cardinne, éducateur Usep pour 70 % de son temps de travail, est très présent sur les rencontres. Il travaille en lien étroit avec les conseillers pédagogiques de circonscription EPS sur les trois quarts du territoire. Or les nouveaux CPC sont souvent généralistes : l’EPS n’est pas forcément leur compétence première et ils apprécient de pouvoir s’appuyer sur le savoir-faire Usep. En outre, nous avons au sein du comité directeur un enseignant et un CPC en retraite, qui donnent volontiers un coup de main. Par ailleurs, la conseillère pédagogique départementale (et toute nouvelle présidente du comité Usep), Pascale Hourquet, est présente sur toutes les grosses organisations. »
Écoles rattachées. « Nous tolérons, au moins dans un premier temps, que des écoles dérogent au principe « une école une association ». Sur trois secteurs, à Vire, à Mézidon-Canon et à Creully, nous avons accepté que des écoles voisines se rattachent à l’association d’école. Bien évidemment, un tel accommodement n’a pas vocation à être généralisé. Mais il répond au souhait de toucher le plus grand nombre d’enfants. »
Stage Usep. « Chaque année, nous organisons début juin, sur deux jours et pour 12 enseignants, un stage Usep en temps scolaire (et sur lequel se greffent généralement deux ou trois animateurs périscolaires). Il s’agit d’enseignants qui souhaitent s’engager au sein d’une AS Usep ou, mieux encore, en créer une. »
Propos recueillis par Philippe Brenot
Plus de 2200 licenciés enfants Ver-sur-Mer opte pour le rattachement