Usep en jeu - 9 : Juin 2017

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Journée olympique, Usep Val-d’Oise. Journée olympique, Usep Val-d’Oise. (Usep 95 / Archives En Jeu)

Une Journée olympique placée sous le signe de l’Héritage des Jeux

Les comités et associations Usep ont été nombreux à répondre à l’appel à projet « Héritage de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux 2024 ». Piloté par le Centre national de développement du sport (CNDS) et commun aux fédérations sportives et aux comités régionaux et départementaux olympiques (Cros et Cdos), il portait notamment sur des actions organisées à l’occasion de la Journée olympique du 23 juin 2017, avec à la clé une aide financière. Parmi les initiatives retenues lors de la troisième session de l’appel à projets figurent celles portées ou soutenues par une vingtaine de comités Usep : Ain, Allier, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Dordogne, Jura, Loire, Haute-Loire, Maine-et-Loire, Mayenne, Moselle, Rhône, Savoie, Deux-Sèvres, Somme, Essonne, Hauts-de-Seine, Réunion, Guadeloupe et Îles-du-Nord. En tout, les projets Usep ont été financés à hauteur de 165 000 € (sur une enveloppe de 2 millions). Cela fait de notre fédération l’une des toutes premières, tant pour le nombre de dossiers déposés que primés.

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L’école, l’Usep et le CNOSF

Un dénominateur commun, l’éducation

L’éducation est un dénominateur commun à toutes les fédérations sportives et doit prendre toute sa place dans le projet du CNOSF.

La présence de l’Usep au sein du bureau exécutif du Comité national olympique et sportif français positionne le sport scolaire des écoles primaires publiques comme un acteur à part entière du mouvement sportif. C’est là une vraie reconnaissance alors que le sport scolaire, en particulier celui du premier degré, était parfois un peu oublié au sein de la « grande famille » du sport français.

De façon plus large, le sport véhicule des valeurs qui doivent sans cesse être réinterrogées, y compris dans la dimension éducative propre à chaque discipline. En cela, l’éducation est un dénominateur commun à toutes les fédérations et doit prendre toute sa place dans le projet du CNOSF.

En outre, si beaucoup d’enfants prennent leur première licence sportive à l’école par l’intermédiaire du sport scolaire, il apparait indispensable d’augmenter la pratique sportive dans le cadre des clubs, dès le plus jeune âge. Les deux doivent aller de pair et relèvent à la fois d’un enjeu de santé publique et d’un enjeu de réduction des inégalités sociales. Car le fait que trop d’enfants n’ont aucune pratique sportive en dehors de l’école en est une.


Créer des passerelles


À ce titre, il convient d’engager au sein du CNOSF une réflexion sur la façon de créer des passerelles entre l’école et le monde sportif. Ces passerelles doivent être envisagées tant de façon verticale, pour favoriser la continuité du parcours sportif de l’enfant, que de façon horizontale, sur les différents temps de l’enfant : l’école, le périscolaire, la vie de famille…

En tant que vice-présidente du CNOSF chargée des relations avec l’Éducation nationale, je m’attacherai à engager une démarche collaborative. Cette réflexion « constructive » tiendra compte des apports et des intérêts de chacun, c’est-à-dire de chacune des fédérations sportives. Mais elle tiendra aussi et surtout compte de l’intérêt général de l’enfant : à savoir, lui permettre d’éprouver le goût de la pratique sportive sous toutes ses formes, dans le respect plein et entier de sa jeune personne.


Véronique Moreira


Une Journée olympique placée sous le signe de l’Héritage des Jeux

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