Fiche navette. La fiche navette vient très en amont, dès le démarrage du projet : il s’agit d’identifier les situations nécessitant une adaptation. L’enseignant, l’éducateur, le parent, voire l’enfant lui-même peut apporter des éléments de connaissance du problème rencontré. Ces éléments peuvent déjà permettre d’anticiper sur la nécessité d’adapter l’activité proposée. La démarche « spiralaire » est alors engagée : on observe la situation ; on constate ou non l’adéquation des adaptations proposées ; on émet des hypothèses d’aménagements complémentaires ou de nouvelles adaptations ; puis on réalise ces adaptations pour à nouveau observer la situation. Et ainsi de suite jusqu’à parvenir à une adaptation parfaitement satisfaisante lors de la rencontre sportive.
Faire communiquer au préalable les enfants entre eux. Toujours en amont de la rencontre sportive, on organise des échanges entres les enfants participants. Ces présentations collectives et/ou individuelles permettent de « faire connaissance » avant même la rencontre, en donnant des informations sur son école et sa ville, ses activités et ses propres goûts. Il peut y avoir un échange ou plusieurs, l’idée était de se « reconnaitre » le jour dit.
Équipes mixtes. Le jour de la rencontre, les équipes sont constituées d’enfants des différentes associations d’école qui vont apprendre à mieux se connaître. Ainsi réunis et impliqués dans le même projet, ils vivent ensemble les activités proposées et coopèrent pour le meilleur résultat collectif.
Totem. Objet repère et symbole d’appartenance qui identifie un lieu de regroupement, le totem permet d’accueillir les enfants. Il représente aussi l’équipe et représente ses « couleurs ». Un adulte animateur assure cet accueil individualisé puis prend en charge le premier temps de la journée : il se présente et invite les enfants à faire de même de toutes les manières imaginables, avec ou sans paroles. Il conduit une mise en train (échauffement ou rappel des principes de jeu). Puis, au moment de commencer les activités, il confie le totem aux enfants, qui en seront responsables de celui-ci pendant toute la rencontre. Ils le transporteront sur les lieux des activités et se retrouveront devant lui à l’issue de chaque temps. Les équipes vont ainsi devenir autonomes, les adultes veillant à distance au bon déroulement.
Défi collectif. Le résultat de la rencontre se mesure à l’aune de la réussite collective. Il faudra cumuler, toutes équipes confondues, un gain maximal matérialisé par des objets cumulables et transportables. Par exemple des bouchons plastiques « gagnés » par les enfants lors de chaque activité (individuelle ou collective) et aussitôt mis en commun. En fin de rencontre, chaque équipe les verse dans un grand réservoir dont le niveau permet de mesurer la performance auquel tous ont contribué. Ainsi il s’agit bien de se dépasser individuellement et collectivement pour un résultat commun, les équipes n’étant pas classées ou comparées entre elles. P.M.
Une collection aux éditions Revue EPS Un film produit avec l’INSHEA