Usep en jeu - 10 : Octobre 2017

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  • Natation, le départ.
    Nièvre

    Rencontre triathlon

    La première rencontre triathlon organisée par le comité de la Nièvre a réuni 173 enfants, samedi 24 juin, sur la base d’activités de l’étang de Baye.


    Cinquante mètres à nager en étang, un circuit de quatre kilomètres de vélo et un bon kilomètre de course à pied pour finir : tel était le programme du tout premier triathlon organisé par l’Usep de la Nièvre. Un projet muri depuis plusieurs années et réalisé au début de l’été en profitant d’une météo clémente.

    Les contours de la rencontre avaient été dessinés par une commission d’organisation qui comptait en son sein Jean-Yves Demortière, président du club Nevers triathlon et, accessoirement, ancien délégué Usep. Les associations ont adhéré au projet et 13 d’entre elles, pour un total de 173 enfants finalement présents, se sont inscrites à la rencontre.


    Par vagues de dix


    Le 24 juin, la base d’activité de Baye, située à une quarantaine de kilomètres de Nevers, aux portes du Morvan, s’est donc réveillée de bonne heure : mise en place du parc à vélo, tracé des parcours, puis accueil des participants, jusqu’au briefing de 9 h 30. Une demi-heure plus tard, le premier groupe se présentait sur l’aire de départ.

    Encouragés par une foule compacte, les enfants se sont élancés par vagues de dix pour enchainer les trois activités au programme. Or les transition de l’une à l’autre sont des moments cruciaux, lors desquels les enfants se sont débrouillés comme des chefs, bien aidés il est vrai par la présence de nombreux adultes et de jeunes licenciés de Nevers triathlon au parc à vélos. Tous ont atteint l’objectif de finir le parcours et se sont vu remettre un diplôme, sous les applaudissements du public.

    Ce coup d’essai fut donc une totale réussite. En outre, organiser la rencontre un samedi matin a permis la présence de nombreux parents, et plusieurs associations ont prolongé la journée par un pique-nique sur la base de loisirs : l’occasion de faire découvrir la vie associative à des parents peu disponibles en semaine, et de tisser des liens.

    En conséquence de cette satisfaction générale, la rencontre triathlon figure de nouveau cette année au calendrier de l’Usep Nièvre.


    Élie Odouard


    En vidéo : la sortie du lac

    En vidéo : le départ à vélo

  • Enfants avec foulards à La Désirade.
    Guadeloupe

    Jeux traditionnels à la Désirade

    150 enfants de 5 associations Usep de Guadeloupe se sont retrouvés le 10 juin à la Désirade pour une rencontre autour des jeux traditionnels (1).


    La petite île de la Désirade, qui compte 1 600 habitants, a accueilli samedi 10 juin une rencontre Usep qui a réuni 150 enfants venus avec leurs cinq associations par bateau de la Guadeloupe, dont l’île dépend administrativement.

    Cela fait une vingtaine d’année que la dernière rencontre hors temps scolaire figurant au calendrier départemental se déroule à la Désirade, sur le thème lui aussi désormais bien établi des jeux traditionnels. Mais celle-ci avait une dimension symbolique particulière puisque, faute d’implication de la part des enseignants nouvellement nommés, pour la première fois depuis longtemps l’association de l’île ne s’est pas affiliée en 2016-2017.

    L’accueil des enfants à l’école par le maire en personne n’en a pris que plus de sens, tout comme le fait que la rencontre se déroule en plusieurs lieux : l’école et le square, le stade et la plage l’après-midi. Comme pour lui donner plus de visibilité.


    Des enfants animateurs


    Encadrés par une vingtaine d’adultes, les enfants avaient auparavant été préparés à occuper plusieurs rôles au cours de la journée. Ceux de l’association ASMR de Saint-Rose ont ainsi proposé à leurs pairs de pratiquer le « wou », adaptation créole du mot « roue » qui consiste en une course de pneus où l’on guide celui-ci avec deux bâtons, comme à Mayotte. Pendant ce temps, les Éclairs jaunes du Petit-Bourg présentaient à leurs camarades le « triyang », un jeu de billes exigeant de tracer au sol un triangle isocèle.

    De leur côté, sous le préau, ceux de l’association Timoun Galleron du Moule initiaient une vingtaine d’autres enfants à la « pichine », adaptation caraïbe des osselets où ceux-ci sont remplacés par de petits galets ou des pierres. Un peu plus loin, c’était moins la dextérité que la réflexion et la stratégie qui étaient à l’honneur : le « timarèl », présenté par les Fougères du Petit-Bourg, consiste à aligner trois billes sur une sorte de petit échiquier à neuf trous.

    Enfin, les enfants de la Puissance Sportive de Baie-Mahault s’étaient installés à l’ombre des arbres de la cour pour faire pratiquer le « ika ipaka », où l’on lance des boules en essayant de les faire entrer dans une caisse en bois percée de plusieurs ouvertures.

    L’après-midi, ce fut au tour des adultes de prendre le rôle d’animateur pour faire découvrir aux enfants des jeux venus d’ailleurs : la « mala », d’origine marocaine, jeu de ballon sans contact où quatre équipes défendent leur but tout en s’efforçant elles-mêmes d’en marquer ; la « mère Garuche », venu de France hexagonale, et plus précisément de la Drôme ; ou encore le « batak kok », jeu d’affrontement réunionnais.


    Construire la rencontre sportive-associative


    L’après-midi s’est poursuivi par une « pêche miraculeuse » (où, canne à la main, les enfants devaient passer un anneau au goulot d’une bouteille) et de la pétanque, avant de rejoindre l’embarcadère de Beauséjour.

    Sur le bateau du retour, l’un des enseignants expliquait avoir « trouvé de bonnes idées pour mieux gérer les récréations et varier les activités en EPS ». Et, en référence à la présentation des activités par les enfants eux-mêmes un autre soulignait : « C’est important d’insister sur l’apprentissage de la prise de parole en public. »

    À l’échelle de la Guadeloupe, cette rencontre était aussi un laboratoire d’une rencontre sportive-associative encore en construction. À ce titre, elle nourrira notre réflexion sur la place de l’enfant dans le projet associatif Usep et, plus largement, dans le projet d’école.


    Didier Chalcou


    (1) Cet article a été rédigé avant le passage, courant septembre, des cyclones qui ont touché les Antilles.

  • Enfants à vélo le long du Rhône.
    Rhône-Alpes

    Dernière randonnée régionale sur la Via Rhôna ?

    250 enfants ont participé le 29 juin à Saint-Pierre-de-Bœuf à une rencontre régionale associant randonnée cyclotouriste et ateliers jeux, avec le Rhône pour fil rouge.


    Parce que le Rhône est un lien entre les huit départements de l’ex-région Rhône-Alpes, le comité régional Usep, toujours actif en attendant le rapprochement avec l’Auvergne, a développé depuis longtemps un projet autour du fleuve. Ce projet passe par des rencontres interdépartementales et, tous les deux ans, par une grande randonnée cyclo à laquelle participent deux classes de chaque département.

    Ainsi, 250 enfants venus de toute la région se sont retrouvés jeudi 29 juin pour une randonnée cyclo sur la Via Rhôna, autour de la base de loisirs de Saint-Pierre-de-Bœuf (Loire). Faute de classes volontaires, la Savoie et l’Ain étaient représentés par leurs délégués départementaux.


    Vélo et jeux


    Tandis qu’une moitié des enfants pédalait entre Saint-Romain-en-Gal et Saint-Pierre-de-Bœuf, l’autre participait à des ateliers sportifs et culturels sur place : « jeux sportifs en autonomie » (avec une sensibilisation à la faune, la flore, l’histoire et la géographie du fleuve) ; « run & bike » (en découvrant les panneaux produits par chaque classe) ; « santé, sécurité et mécanique » (avec un atelier technique) ; « visite du village » (en s'intéressant aux références au fleuve, bassin de joutes et autres repères de crues) ; et enfin un jeu de l'oie déclinant les différents aspects de ce « fleuve grandeur nature ».


    Et demain avec l’Auvergne ?


    Cette rencontre régionale ayant le Rhône pour fil conducteur pourrait toutefois être la dernière du genre. La question se posera en effet lorsque la création d’un comité correspondant à la nouvelle région Usep Auvergne-Rhône-Alpes, aujourd’hui en suspens, sera effective. Passer de 8 à 12 départements exigera probablement d’imaginer d’autres thèmes et d’autres formes de rencontres.


    Patrick Lablanche

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