Usep en jeu - 9 : Juin 2017

Archives

Toutes les vidéos

Mode d'emploi

Collapse

Uncollapse

Soyez informé de la mise en ligne de votre prochain E-Mag

Envoyer Fermer

Votre inscription à la newsletter a bien été prise en compte.

Votre inscription a échoué

* Champs obligatoires

Carte de la Haute-Marne

Un projet de développement soutenu par les collectivités locales

Le développement actuel de l’Usep de la Haute-Marne est le fruit d’une réflexion commune au comité directeur, à ses militants et à l'équipe départementale EPS, avec un soutien fort du directeur académique des services de l’Éducation nationale de l’époque (1) et de la Ligue de l'enseignement. Nous avons conçu ensemble un véritable projet de promotion du sport scolaire dans le premier degré. Cela nous a amenés à solliciter auprès des collectivités territoriales (communes, communautés de communes, agglomérations, conseil départemental) une aide financière à la prise de licence. Nous avons mis en avant l’intérêt de permettre l'accès de tous les enfants à des pratiques sportives et culturelles de qualité. Dans un département rural comme le nôtre, nos interlocuteurs ont été très réceptifs à cet argument.

Ce projet s’appuie sur une sensibilisation des équipes enseignantes (à savoir une meilleure connaissance de l'Usep et de ses valeurs) et sur une offre diversifiée et renouvelée sur le temps scolaire (avec des activités innovantes, un soutien pédagogique et logistique accru et une présence « démultipliée » de la déléguée Usep). Nous veillons également à la continuité de nos actions hors temps scolaire, qui ont dû s'adapter aux nouveaux rythmes. Enfin, nous proposons de grandes actions d’éducation à la sécurité routière, telles que le challenge Meunier (1600 élèves) ou le Piéton avisé (1500 élèves), inscrites toutes deux au P'tit Tour Usep, avec une participation des classes conditionnée à l'adhésion à l’Usep.


Fabrice Lapre et Fernando de Carvalho, président et vice-président de l’Usep 52


(1) L'IA-DASEN était alors Jean-Paul Obélianne.

Retour En avant

Près de vingt fois plus de licenciés !

La Haute-Marne à la reconquête du temps scolaire

L’Usep Haute-Marne a longtemps organisé des rencontres pour des enfants non licenciés. La remise en cause de ce fonctionnement atypique, couplée à une offre renforcée, a fait exploser les effectifs, explique la déléguée départementale, Marie Van de Wiele.

Marie Van de Wiele, comment le comité Usep de Haute-Marne a-t-il fait pour passer, entre 2014 et 2016, de 2417 à 4540 licenciés enfants ?

Oh, mais nous partions de plus loin encore ! En 2013, au début de la précédente mandature, nous n’avions officiellement que 274 licenciés, participant à des rencontres hors temps scolaire. Il s’agissait d’une pratique hebdomadaire, avec des rencontres organisées parfois sur toute la journée du mercredi, dans les différents secteurs ou au niveau départemental. Cependant, l’Usep, présente au sein de l’équipe EPS, intervenait en renfort des conseillers pédagogiques sur des rencontres qui, elles, touchaient près de 8 000 enfants, de la grande section de maternelle au CM2. Nous avons alors exigé que pour participer à toute rencontre sportive organisée avec l’Usep, et portant désormais son label, tous les enfants devraient être licenciés.


Comment l’avez-vous justifié ?

Nous avons sensibilité les collègues à la prise de licence, tout en développant notre offre. Quand les nouveaux rythmes scolaires ont été introduits puis généralisés, nous avons maintenu nos rencontres hors temps scolaire le mercredi après-midi, et étoffé le calendrier de celles en temps scolaire (1). Nous avons aussi profité de l’édition 2013 du P’tit Tour pour exiger que tous les enfants qui y participaient soient licenciés.


Le nombre d’associations Usep a-t-il augmenté dans les mêmes proportions ?

Non, au contraire. Le comité n’en compte plus que neuf, car ce sont désormais des associations de secteur auxquelles les écoles adhèrent directement, ce qui les exonère de toute démarche administrative. Mais c’était déjà le cas avant 2013 : la seule différence était que l’enfant y adhérait à titre individuel, alors qu’aujourd’hui c’est toute une classe. Mais il faut insister sur le fait que chaque enfant reçoit une licence nominative.


Considérant qu’il y a 12 000 écoliers en Haute-Marne, pensez-vous pouvoir encore vous développer ?

Non, je ne crois pas. Je partage mon temps de déléguée départementale entre l’Usep et l’Ufolep, même si je suis épaulée à l’Usep par un animateur sportif en emploi d’avenir. Pour un département rural et très étendu comme le nôtre, 4 500 licenciés me semble un plafond. À moyens égaux, difficile de faire mieux. Mais il peut y avoir de bonnes surprises !


Propos recueillis par Philippe Brenot


(1) Soit, pour l’année 2016, 36 rencontres hors temps scolaire et 154 rencontres en temps scolaire.


Un projet de développement soutenu par les collectivités locales

Orientez votre tablette horizontalement pour profiter des contenus enrichis.

titre1.jpg Notre Emag ne prend pas en charge la lecture sur mobile pour le moment. Nous vous invitons à le consulter sur tablette ou ordinateur. Continuer tout de même