Usep en jeu - 2 : Février 2016

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Réfléchir ou s'évader

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    Les Implacables

    Le Petit Quinzième

    C’est l’histoire d’un groupe de garçons et de filles qui, chaque mercredi, se retrouvent dans leur club de rugby. Mais, ce jour-là débarque un nouveau dans l’équipe. Au début cela les perturbe un peu, avant de se rendre compte que grâce à lui ils sont désormais quinze : le chiffre idéal en Ovalie ! Le Petit Quinzième présente le rugby comme un espace de rencontre : rencontre avec des copains et copines, mais aussi avec des adultes, des éducateurs (le mot n’est pas là par hasard), et même un champion venu apporter son expérience. Rencontre surtout avec un enfant inconnu qui gagnera vite à ne plus l’être… Une histoire d’enfants qui apprennent les valeurs humanistes grâce au sport : on dirait de l’Usep ! (Véronique Bury)


    Le Petit Quinzième, Marc N’Guessan, Privat, coll. Les Implacables, 2015, 12, 90 €. À partir de 7 ans.

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    Fantaisie en maillot rayé

    Sortie de joueur

    Par son style naïf, la peinture du Douanier Rousseau (1844-1910) est d’un abord aisé pour les enfants et se prête à une première ouverture vers l’art. Jouant à reproduire tout ou partie d’une vingtaine de toiles du maître, cet album imagine qu’un des personnages des Joueurs de football (de rugby, en fait) échange sa place avec un enfant rêvant d’attraper le ballon. Le sportif au maillot rayé laisse alors ses coéquipiers pour aller flâner dans les rues de New York en compagnie d’une artiste rencontrée au musée Guggenheim, où il est d’habitude exposé…


    Sortie de joueur, Sophie Daxhelet, À Pas de Loup, Bruxelles, 44 pages, 17 €.

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    Les enfants prennent la parole

    Lettres ouvertes à tous les Terriens

    Né d’ateliers d’écriture animés par Alain Serres, fondateur des éditions Rue du Monde, ce livre réunit des lettres où des enfants de France et d’autres pays s’adressent aux destinataires de leur choix pour y dire leurs rêves, leurs colères et leurs interrogations sur le monde. L’ouvrage reprend des textes publiés dans On vous écrit de la Terre, album paru en 2001 et aujourd’hui épuisé. Simples et directes, toujours sincères, ces Lettres ouvertes disent les sentiments universels : l’amour, l’injustice, le besoin de reconnaissance... Réunies en double pages thématiques, elles ouvrent autant de débats : la répartition des richesses, la pollution, les jeux vidéo, l’école… Songeurs et poétiques ou percutants, des propos brefs émaillent aussi ce livre fort et émouvant. Un formidable tremplin pour la prise de parole.


    Lettres ouvertes à tous les Terriens, illustrations de Laurent Corvaisier, Rue du Monde, 2015, 96 pages, 22,90 €. À partir de 8 ans.

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    Contrepied

    EPS à l’école primaire

    Le nouveau Contrepied est entièrement consacré à l’école primaire : une première depuis 1998 pour la revue du Syndicat national de l’éducation physique ! « Le nouveau contexte, avec l’instauration d’un cycle 3 qui va du CM1 à la classe de 6e, est l’occasion d’un nouveau numéro destiné à mieux faire partager les problématiques du premier degré aux professeurs d’EPS amenés à travailler la liaison CM2-6e avec les professeurs des écoles » explique Claire Pontais, qui a coordonné ce hors-série conçu par le centre EPS & Société.


    La place de l’Usep


    La réalité de l’EPS en primaire est décrite à travers des comptes rendus de pratiques et des regards professionnels. Sans taire les aspects « négatifs » qu'en sa qualité de syndicat le Snep ne manque évidemment pas de pointer (« horaires mal assurés, équipements non adaptés, enseignants peu formés, intervenants extérieurs nombreux »), il est rappelé que l’EPS demeure la troisième discipline scolaire en terme d’horaires, qu’elle reste obligatoire au concours de recrutement des professeurs des écoles et que deux millions d’élèves sont concernés par l’Usep « alors que celle-ci ne fonctionne que de manière militante ». Dans un entretien titré « L’Usep, soutien de l’EPS », et en réponse à une question sur un éventuel « forfait » pour les animateurs du sport scolaire Usep, le président Jean-Michel Sautreau concède d’ailleurs que « la question de l’engagement des enseignants se pose effectivement ». On lira aussi avec intérêt le témoignage de Claire Poinard, en charge d’une classe de CM1 dans une école de Corbeil-Essonnes classée en Zep. Cette maître-formatrice dit accorder une place « fondamentale » à l’EPS dans son enseignement et s’appuie sur les rencontres sportives de l’Usep, dont elle est une militante. Ph.B.


    Contrepied, hors-série n°14, janvier 2016, 48 pages, 10 € (www.epsetsociete.fr). Contrepied est l’organe du Syndicat national de l’éducation physique de l’enseignement public-FSU.

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    Pédagogie

    Danser avec les albums jeunesse

    Fruit d’un heureux partenariat entre une enseignante et une chorégraphe, cet outil pédagogique s’inscrit dans la lignée du mouvement « Danse à l’école », qui a fait de la danse une passerelle privilégiée entre l’école et l’univers de l’art contemporain. Il montre en cela comment création artistique et pédagogique se rejoignent « quand la danse rencontre les albums de littérature jeunesse », pour reprendre le sous-titre de l’ouvrage.


    "Les yeux de la danse"


    Dans une première partie, celui-ci expose la démarche consistant à poser sur un album « les yeux de la danse », en s’intéressant aux mouvements qui le traversent afin de le vivre et le comprendre « par corps ». En effet, il ne s’agit ni de transposer ni de paraphraser mais de développer « un imaginaire de la sensation ». Puis les auteurs décrivent le développement d’un projet de lecture chorégraphique d’album, démarche qui permet de croiser plusieurs domaines d’apprentissage et implique un rapprochement de différents langages : langue française à l’oral et à l’écrit et langages des arts et du corps. Ils adossent leur propos à l’analyse littéraire et chorégraphique approfondie de six albums présents dans de nombreuses bibliothèques d’école (1), choisis pour les trois cycles de l’école primaire. Des photos témoignent des productions des enfants. Dans la dernière partie, il ne s’agit plus de construire un projet à partir d’un album donné mais plutôt de l’inverse : partir des « incontournables » de la danse que sont l’espace, le temps, la perception, les actions-émotions ou la relation à l’autre, et les mettre en résonance avec une sélection d’ouvrages. Des références à des œuvres chorégraphiques sont également proposées.


    Six films


    Enfin, six films tournés dans des classes maternelles et élémentaires de l’académie de Versailles, réunis sur un DVD, montrent les élèves en action : ils seront une aide précieuse pour un enseignant se lançant dans un projet de danse de création. La richesse de cet ouvrage en fait d’ores et déjà un titre de référence, de surcroît parfaitement dans l’esprit de la notion d’enfant-auteur promue à l’Usep. (Françoise Petit)


    Danser avec les albums jeunesse, Pascale Tardif et Laurence Pagès, Canopé (univers Agir, maternelle et élémentaire), 192 pages + un DVD (1 h 51), 2015, 25 €.


    (1) Ces six albums sont : Je compte jusqu’à trois, Émile Jadoul, L’École des loisirs, coll. Pastel, 2005. Grand-Père-Crapaud, Véronique Cauchy et Audrey Poussière (ill.), L’École des loisirs, 2008. Pomelo grandit, Ramona Bàdescu et Benjamin Chaud, Albin Michel, 2010. Monsieur cent têtes, Ghislaine Herbert, Mémo, 2010. Les Oiseaux, Germano Zullo et Albertine, La joie de lire, 2010. L'arbre sans fin, Claude Ponti, L’École des loisirs, 1992.

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