Usep en jeu - 10 : Octobre 2017

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Claire Bren avec deux classes Usep photo posée. À Pau, la championne a échangé avec deux classes Usep, avant de poser avec les enfants. (Thierry Poisson / Usep En Jeu)

Les Palois avec Claire !

Jeudi 28 septembre, deux classes Usep de deux écoles de Pau et de Gelos (Pyrénées-Atlantiques) ont rencontré Claire Bren sur le stade d’eaux vives de Pau, où elle avait décroché la veille la médaille d’or en descente par équipe, et s’apprêtait à faire de même le surlendemain en individuel. Pour l’occasion, la championne avait apporté son kayak. Très disponible, elle a répondu aux innombrables questions de la part des enfants – dont certains avaient déjà pratiqué le kayak – et échangé avec ses collègues. Soulignons par ailleurs qu’une quinzaine de classes des Pyrénées-Atlantiques bénéficient chaque année d’un cycle de découverte du canoë-kayak. Le 30 juin dernier, grâce au soutien financier de l’agglomération et à l’issue d’un apprentissage sur plan d’eau, 400 enfants de l’Usep ont ainsi connu leur baptême de l’eau vive sur le site palois.

Claire Bren avec sa médaille d’or.
Claire Bren avec sa médaille d’or de descente par équipe, Pau, 28 septembre 2017. (Thierry Poisson / Usep En Jeu)

L’exemplarité du champion

À travers cette démarche de parrainage, l’Usep entend rappeler sa dimension sportive. Car la performance ou la compétition ne sont pas des gros mots s’il s’agit de donner le meilleur de soi. Car c’est aussi le cas lors d’une rencontre sportive-associative Usep, même si celle-ci favorise parallèlement l’échange entre pairs et l’apprentissage de la citoyenneté. Et, qu’on le veuille ou non, le champion est un modèle pour les enfants, les enseignants et les animateurs Usep sont bien placés pour le savoir. Pas besoin pour cela de faire la une des journaux : on peut exceller dans sa discipline, accumuler les titres, et rester dans un relatif anonymat. Ces champions-là aiment à mieux faire connaître leur sport et apprécient le contact avec les enfants, qui le leur rendent bien. C.C.

« Au fil de l’eau » avec une classe du Cher

Quand Anne-Catherine Fournier a appris que Claire Bren serait la première marraine nationale de l’Usep, le sang de l’animatrice et vice-présidente de l’Usep du Cher n’a fait qu’un tour ! Elle-même kayakiste, elle souhaitait justement s’engager avec ses CM1-CM2 de l’école de Venesmes dans le projet régional Usep « Au fil de l’eau »… Après un premier échange de courriels entre sa classe et Claire Bren, les deux enseignantes réfléchissent actuellement à la forme qu’elles donneront à ce projet commun.

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Ils soutiennent l’Usep en leur nom

Des champions du sport scolaire

En sollicitant des athlètes de haut niveau pour qu’ils la soutiennent en leur nom, l’Usep souhaite affirmer son identité sportive et gagner en visibilité auprès des médias. Une démarche que les comités sont invités à décliner sur leur territoire.

Les comités Usep le savent bien : la présence d’un sportif de haut niveau sur une rencontre départementale donne immédiatement plus de crédit, et surtout plus d’écho à celle-ci. Le quotidien ou l’hebdomadaire local enverra plus facilement un journaliste, une radio ou une télé pointeront peut-être leur nez. Cette présence des médias valorise toute l’énergie bénévole déployée pour organiser l’événement. Elle permet aussi aux organisateurs de communiquer sur la dimension éducative et associative de la rencontre Usep…

C’est dans cet esprit que l’Usep lance aujourd’hui l’opération nationale « marraines et parrains sportifs ». L’idée est d’aller plus loin que la simple sollicitation auprès d’un athlète afin qu’il honore un événement de sa présence. Il s’agit en effet d’en faire un relai des valeurs de notre fédération et de son action auprès des enfants. C’est pourquoi, à l’instar de Claire Bren, ces sportifs signent avec l’Usep une lettre d’engagement, la fédération sportive concernée (le canoë-kayak en l’occurrence) étant le troisième signataire.


Engagement réciproque


Selon les termes de ce document, l’athlète s’engage à promouvoir l’Usep sur son site Internet, sur les réseaux sociaux et auprès des médias en général. Dans ses interviews données pour les championnats du monde, Claire Bren a glissé par exemple un mot sur son rôle de marraine de notre fédération. Et, à Pau, entre les qualifications et les finales, elle a consacré de son temps à des échanges avec des classe Usep. Il est également prévu qu’elle participe à une « action territoriale » (congrès, formation ou rencontre avec des animateurs Usep), qu’elle échange par courriel avec des enfants licenciés autour d’un événement ou d’un projet, ou qu’elle se déplace sur une rencontre sportive.

De son côté, l’Usep relayera cet engagement auprès de son réseau et au-delà, à travers ses différents supports de communication. Il s’agit donc d’un engagement réciproque, sans aucune contrepartie financière.

Une « carte d’identité sportive », sorte de curriculum vitae adapté au jeune public, illustre ce partenariat. Le palmarès du ou de la championne y est mis en parallèle avec son parcours sportif scolaire, fédéral et professionnel. Les enfants en contact avec Claire Bren apprendront ainsi qu’outre ses talents de kayakiste, elle a disputé des cross Usep et pratiqué le judo et l’athlétisme en club. Côté « people », ils découvriront ses traits de caractère – « posée et calme mais persévérante », par exemple – et liront le message qu’elle leur délivre personnellement : « Donne le meilleur de toi-même sans te comparer aux autres ! Et amuse-toi ! ».


Les comités aussi


L’Usep souhaite que deux autres parrains ou marraines nationaux puissent rejoindre Claire Bren dans son engagement, avec une dimension handisport. Pas question pour autant de se lancer des sollicitations à tout-va. Le but n’est pas d’attirer les encouragements d’une ribambelle de champions afin de profiter de leur notoriété, mais de bâtir de vrais partenariats, autour d’une conception partagée du sport et de ses valeurs.

En revanche, les comités départementaux et régionaux peuvent eux aussi s’engager, à l’échelle de leur territoire, dans ce dispositif de parrainage par des sportifs de haut niveau. Ceci en jouant la carte de la proximité et en s’appuyant sur les relations entretenues avec les comités sportifs ou le mouvement olympique (1).

Qui solliciter ? Un sportif inscrit sur les listes de haut niveau (ou la liste Espoir) du ministère des Sports, habitant ou pratiquant sur le territoire du comité, et âgé de plus de 18 ans. Il peut également s’agir d’un.e entraîneur.e ou d’un.e arbitre. Et comme précisé dans le document adressé aux comités, « ce pratiquant de renom aux convictions et pratiques éthiques et responsables devra être prêt à promouvoir le projet à la fois humaniste, associatif, sportif et éducatif de l’Usep ».


Charlotte Carré, élue nationale Usep

ccarre.laligue@ufolep-usep.fr


(1) Certains ont déjà développé, de façon plus ou moins formalisée, de tels partenariats, comme le comité Usep du Morbihan avec Christian Gourcuff lorsqu’il entraînait le FC Lorient, ou l’Usep de Seine-Saint-Denis avec le sprinteur paralympique Clavel Kayitaré.


Les Palois avec Claire ! L'exemplarité du champion « Au fil de l'eau » avec une classe du Cher

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