Usep en jeu - 7 : Février 2017

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Lucioles 1 « Chaque matin, nous prenions un bon quart d’heure pour faire le point sur notre position et celle de nos concurrents. » (DR)
photo lucioles 2 Après l’arrivée, chaque élève a eu droit à son bateau-souvenir personnalisé. (DR)

Une classe sportive

L’enseignant des CM1-CM2 de l’école Les Lucioles de Beynat (un bourg de 1 300 habitants à mi-chemin entre Brive et Tulle) a un vrai goût pour le sport. S’il a fait un peu de voile, Christophe Barbier, 43 ans, est surtout président du club d’escrime de Tulle. Aussi, il ne manque pas de proposer chaque année cette pratique à ses élèves, dans le cadre de l’Usep. Également au programme de l’AS Usep récemment : du hand et du cross.

Bateaux virtuels, réel succès

Dans le sillage de Lucioles 19, trois autres classes ont franchi la ligne d'arrivée virtuelle du Vendée Globe dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 janvier 2017. Soit quelques petites heures après Armel Le Cléach,vainqueur de ce tour du monde à la voile en solitaire sans escale ni assistance, et nouveau détenteur du record de l'épreuve en 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes. Le deuxième bateau, Beto 19, est également corrézien. La troisième classe est un CM2 de Pléchâtel (Ille-et-Vilaine), suivie d’une classe de La Plagne (Savoie), déjà vainqueur de la course virtuelle de la Mini Transat en 2015. Les arrivées se sont ensuite enchainées, avec pas moins de 60 classes ayant rallié le port des Sables-d’Olonne le week-end suivant. Depuis, des centaines, voire des milliers d'enfants ont éprouvé la fierté d’achever le parcours débuté le 6 novembre 2016 par les 250 classes ayant pris le départ (1). Cette opération nationale menée en partenariat avec la Fédération française de voile est ainsi un véritable succès.

Christian Boutron,vice-président de l'Usep chargé de la vie sportive et associative

(1) Sur les 300 classes initialement inscrites, une cinquantaine n'ont finalement pas pu lever l'ancre, principalement pour des raisons techniques (restrictions d'utilisation d'Internet, comme pour les classes de l'académie de Paris).

Retour En avant

Les CM1-CM2 ont dominé la course virtuelle Usep

Les Lucioles, école phare du Vendée Globe

C’est le bateau d’une classe de Beynat (Corrèze), Lucioles 19, qui a remporté devant 250 autres engagés la course virtuelle co-organisée par l'Usep et la Fédération française de voile en utilisant l'application Virtual Regatta. Le récit de Christophe Barbier, l’enseignant à l’initiative de cette aventure collective.

Expérience et matériel. « Il y a douze ans, j’avais suivi le Vendée Globe avec ma classe, lorsque j’enseignais en Savoie. Puis, il y a huit ans, à Beynat cette fois, j’ai renouvelé l’expérience, en engageant aussi un bateau dans la course virtuelle. Mais j’étais seul à la barre : nous ne disposions pas des moyens techniques pour vivre la course en classe. Or c’est aujourd’hui le cas : nous sommes dotés d’un tableau interactif et d’une valise de tablettes numériques. »


Souvenirs et émulation. « J’avais le projet d’organiser cette année une classe de mer, et la course virtuelle m’a semblé un complément intéressant. Mais ce qui m’a vraiment décidé, c’est ce que m’avait confié une ancienne élève, passée nous voir à l’école : ″Ah, monsieur, c’était si bien quand on avait suivi le Vendée Globe…″ Elle en avait gardé un souvenir très fort. Aussi, quand j’ai entendu parler de cette course réservée aux classes de primaire lors des réunions Usep de début d’année, j’ai encore moins hésité. L’idée de participer avec d’autres classes, de suivre leur classement, était encore plus stimulant. »


Voyage et mathématiques appliquées. « Notre thème de l’année est le voyage : un planisphère est accroché au mur, nous avons appris des chansons de différents pays, nous travaillons sur la version BD du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne… La voile permet aussi de travailler les maths : les distances, les vents… Nous avons également utilisé le dossier pédagogique proposé par Initiative Cœur, le sponsor de Tanguy de la Motte, qui malheureusement a rapidement dû abandonner… »


Quarts du matin, parfois du soir. « Chaque matin, nous prenions un bon quart d’heure pour faire le point sur notre position et celle de nos concurrents, et des capitaines désignés à tour de rôle décidaient du cap à suivre après avoir recueilli l’avis de la classe. Quelquefois, nous refaisions un point en fin d’après-midi s’il y avait eu une bascule de vent. Il n’y a que le week-end que je prenais la direction des opérations : je ne voulais pas que cela soit trop prenant pour les élèves, ni que ceux qui n’ont pas Internet à la maison se sentent pénalisés. »


Navigation virtuelle et aventure vraie. « Au départ, les Armel Le Cléach et Alex Thomson étaient très en avance sur nous. Puis nous sommes revenus sur eux, pour rallier l’arrivée ensemble. Pour autant, les enfants faisaient bien la différence entre les deux courses, la vraie et la virtuelle. En revanche, en entendre parler à la radio, à la télé, cela les intéressait. Mais, avant toute chose, la course au large est pour eux une ouverture sur un autre univers : ici, sur les contreforts du massif central, aucun enfant ne fait de voile ; l’été, ils vont un peu à la plage, mais c’est tout. C’était donc comme une aventure à laquelle notre classe de mer, mi-mars à l’île d’Oléron, apportera un point final. »


Propos recueillis par Philippe Brenot


Une classe sportive Bateaux virtuels, réel succès

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