Usep en jeu - 7 : Février 2017

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zoom p2 photo 1 Deux équipes d’Angola et de Bahreïn… (Philippe Brenot)
Zoom p2 photo 2 …chaudement encouragées par de jeunes supporters enthousiastes. (Philippe Brenot)
Zoom p2 photo 3 Pause-débat entre deux matches avec l’AS Usep de Lauzach. (Philippe Brenot)
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« Handballons-nous ! » a fait recette

Il est trop tôt pour dresser un bilan détaillé de l’opération d’accompagnement de ce Mondial 2017 brillamment remporté par l’équipe de France. On se félicitera toutefois, après un départ difficile, de la bonne collaboration avec les ligues de handball, qui a permis de mobiliser presque toutes les régions. Parmi les plus dynamiques : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne, Auvergne, Rhône-Alpes, Pays-de-la-Loire, Aquitaine, Normandie, Poitou-Charentes (avec par exemple 46 classes et 1100 enfants concernés dans la Vienne), et, outremer, la Martinique. D’autres projets – on peut le regretter – se sont également parfois montés sans entrer dans le cadre de l’opération nationale, comme en Île-de-France. Cette mobilisation augure bien du deuxième volet d’« Handballons-nous ! », pour l’Euro féminin que la France accueillera en décembre 2018. A.P.

Retour En avant

Un après-midi en immersion dans la Brest Arena

Regard plongeant sur le top niveau

L’après-midi, les enfants étaient conviés à assister à deux matchs de classement des Mondiaux 2017 : Angola-Bahreïn et Chili-Japon. L’occasion de faire un peu de géo, et de comparer leur propre pratique au très haut niveau.

Assister l’après-midi à des matchs internationaux après avoir pris part le matin à une rencontre scolaire est une chance. Mais cela signifie aussi de se frotter à certaines réalités, à savoir les précautions de sécurité qui entourent désormais un tel événement : déploiement de policiers et de militaires à l’entrée de la Brest Arena, barrières pour canaliser le public, et fouille obligatoire avant d’entrer. Mais le sourire des bénévoles fait oublier ces contraintes et, dans la file d’attente, la fébrilité naît surtout de l’impatience…


Supporters enthousiastes


À l’intérieur, la salle a de quoi impressionner avec ses 4500 places. Surtout pour ceux installés au plus haut des gradins. À la perspective plongeante et à l’intensité des couleurs s’ajoute la musique qui joue à pleins tubes, et la harangue du speaker. L’entrée des équipes, avec la présentation des joueurs et les hymnes, apporte une certaine solennité, balayée sitôt le coup d’envoi par la clameur montée des tribunes, mêlée au bruit sec des petits boudins gonflables que les spectateurs, où dominent écoliers et collégiens, ne manquent pas d’entrechoquer à chaque but.

Les uns crient « Angola, Angola ». Les autres répondent « Bahreïn, Bahreïn ». Mais ont-ils compris que les deux équipes, reversées dans cette Coupe du président après avoir été éliminées en poules, se mesurent pour les 23e et 24e places ? Et ont-ils bien identifié qui sont les jaunes, qui les rouges ? « Pas forcément, reconnaît, Delphine Cottaz, l’enseignante des CM1-CM2 de l’AS Usep de Lauzach, dans le Morbihan. Ils n’associent pas naturellement ces deux pays à l’Afrique noire et au golfe persique. »

À leur décharge, le programme étant déterminé par les résultats des jours précédents, il n’était pas possible de travailler à l’avance sur ces pays. « Mais nous pourrons le faire en classe dès demain, c’est prévu », assure l’enseignante.


« Ils se font beaucoup de passes »


Après la rencontre, remportée 32-26 par des Bahreïnis plus opportunistes, la maîtresse et ses élèves font un petit break dans les travées extérieures, moins bruyantes et agréablement baignées de soleil. Là, ils se prêtent volontiers au commentaire comparé entre leur pratique et le match auquel ils viennent d’assister.

« Ils se font beaucoup de passes, plus que nous » observe Alan. « Il y a aussi plus de technique : même en tombant, ils essayaient de tirer » ajoutent Maxime et Léopold. « Ils jouent de manière très collective, mais ils sont plus stressés aussi » complète Léo. « Oui, il y a des bagarres, ils s’attrapent le maillot » pointe Jade : un comportement qui a de quoi étonner lorsque l’on sort d’une rencontre Usep où tout contact violent est proscrit.

« Les buts sont tout petits vu leur taille » estime de son côté Alice, et « ça va vite, il y a plein de buts » souligne Youna. « Ils ne crient pas pour réclamer le ballon comme on le fait parfois » note Kelya. Quant à Joéline, elle affirme avec aplomb avoir vu « des ″marcher″ pas sifflés » par les arbitres.


Chili-Japon pour finir


Parmi les différences fondamentales avec une rencontre Usep, il y a aussi le fait que, sponsor à la clé, l’un des joueurs soit élu « homme du match » à l’issue ce celui-ci. Qu’en pensent-ils ? « Ça peut les encourager », avancent une ou deux filles. « C’est compliqué de choisir » répond Léo, sur un ton qui trahit son admiration pour l’excellence de tous ces champions.

Mais il est déjà temps de retourner dans l’arène si l’on ne veut rien manquer du second match : une sorte de derby entre deux contrées lointaines bordées l’une et l’autre par l’océan Pacifique, expliquera peut-être demain la maîtresse… Ph.B.


« Handballons-nous ! » a fait recette

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