Usep en jeu - 4 : Juin 2016

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Etoile Cyclo Chambord Usep 41 Toutes les classes participant durant la semaine à l'Etoile Cyclo pédalent toutes ensemble, le mercredi matin, de Bois à Chambord.
P'tites Randos Usep 41 Les découvertes ne manquent pas sur les chemins des P'tites Randos (Usep 41).

Classes sportives

Depuis septembre 2014, le Loir-et-Cher propose aussi des « classes sportives » : des séjours réunissant, sur une semaine, deux classes d’établissements différents. L’objectif : développer la vie associative. « Entre fin mars et fin juin 2016, nous aurons organisé dix séjours », précise Baptiste Marseault. Le comité souhaiterait pourtant que ceux-ci prennent place en début d’année scolaire. « C’est le moment idéal pour favoriser le vivre ensemble, organiser des jeux de coopération, souder un groupe, initier les enfants au débat associatif… Mais il s’avère difficile de les programmer en septembre, et de convaincre l’Éducation nationale de la plus-value apportée par des classes transplantées, explique le délégué. C’est pourquoi nous envisageons de proposer une formule sans nuitées. » Même si ce ne sera plus tout à fait pareil…

Retour En avant

Étoile Cyclo et P’tites Randos en Loir-et-Cher

Une affaire qui roule, et une autre qui marche

Événements emblématiques, l’Étoile cyclo et les P’tites Randos assurent la notoriété de l’Usep en Loir-et-Cher. Et participent à son développement, en dynamisant les associations et en mobilisant les parents.

En 1991, s’inspirant du passage sur son territoire de la ronde cyclotouriste du Val-d’Oise, l’Usep du Loir-et-Cher créait l’Étoile Cyclo.

Puis, en 2002, afin que les plus jeunes (dès la grande section de maternelle) ne soient pas en reste, naissaient les P’tites Randos.


250 km à vélo et 1800 enfants sur les chemins


L’Étoile Cyclo n’est pas seulement un moment privilégié pour les enfants et les parents qui les accompagnent. C’est aussi et d’abord « un projet sportif, pédagogique et citoyen, détaille le délégué départemental, Baptiste Marseault. Sportif, parce que les enfants pédalent entre 200 et 250 km dans la semaine. Pédagogique, parce qu’elle est tout au long de l’année un fil rouge pour l’apprentissage des mathématiques, du français, de l’histoire, et de l’EPS bien sûr. Citoyen, parce que les enfants sont initiés à la sécurité routière et aux premiers secours, et font l’expérience du vivre ensemble. »

Le principe de cette randonnée itinérante est désormais bien établi. Responsable de son itinéraire, chaque classe part en général le lundi de son école afin de rallier Blois le mardi soir, où tout le monde se retrouve dans un grand complexe sportif. Le mercredi matin, le peloton ainsi constitué effectue triomphalement les 25 km qui le sépare de Chambord, encadré par les motards de la Gendarmerie nationale. Puis chacun reprend sa route…

De leur côté, les P’tites Randos possèdent généralement un lieu d’hébergement unique. Les enfants, de la grande section de maternelle au CE1, rayonnent ensuite à partir de celui-ci, sur trois jours le plus souvent. Pas de regroupement de masse comme pour l’Étoile cyclo, mais un événement préparé lui aussi en classe et support de divers apprentissages. Cette année, 12 sessions, pour autant de sites, devaient voir marcher 1800 enfants et 410 adultes. Soit 43 écoles et 80 classes inscrites (1).


Identité, notoriété


Ces deux événements sont devenus identitaires. Pensez donc : les jeunes cyclistes et randonneurs en herbe mobilisés chaque printemps, représentent un tiers des 7500 licenciés enfants de l’Usep du Loir-et-Cher ! Ils assurent aussi sa notoriété, son image de marque, auprès du grand public. « L’Usep, ça ne dit pas forcément grand-chose aux gens. Mais l’Étoile cyclo, les P’tites rando, tout le monde connaît ! » assure Baptiste Marseault. Enfin, les élus et les associations locales – des clubs cyclotouristes par exemple – sont volontiers sollicités pour apporter leur aide : cela crée du lien...

Ces randonnées au long cours sont aussi de formidables outils de développement. « Si, dans une école, une classe participe, il n’est pas rare que l’année suivante cela suscite l’intérêt des autres. C’est aussi une façon d’accrocher ces classes sur la durée : les enfants étant désormais licenciés, autant en profiter pour s’inscrire à nos rencontres départementales » argumente le délégué.

Charlotte Carré, nouvelle élue nationale, et qui participait à sa 6e édition de l’Étoie Cyclo avec sa classe de l’école Pasteur de Montoire (2), met surtout l’accent sur la participation des parents d’élèves. « Certains prennent une semaine de congés pour nous accompagner. Les côtoyer durant une semaine change les rapports parents-enseignants. Cela favorise aussi leur participation à l’encadrement des rencontres durant l’année ». Et, au-delà, à la vie de l’association.


Ph.B.


(1) En raison des intempéries, plusieurs P’tites randos ont dû être reportées.

(2) Jeune enseignante également en poste dans deux autres établissements, Charlotte Carré partage cette classe avec un professeur des écoles qui, lui, en est à sa 25e édition !

Classes sportives

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