Usep en jeu - 4 : Juin 2016

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Scolarugby, Arras, octobre 2015.

Des partenariats fédéraux « maîtrisés »

« Les fédérations souhaitent toucher les enfants des écoles afin d’y promouvoir la pratique de leur sport. Souvent, elles développement pour cela des programmes éducatifs de qualité. Pour autant, il ne peut être question de reproduire au sein de l’école une pratique de club, même tournée vers l’initiation, qu’il s’agisse du temps scolaire ou des temps périscolaires. Or l’Usep est une garante pédagogique en matière d’approche de l’activité. Les partenariats avec les fédérations permettent de faire découvrir et pratiquer aux enfants des écoles des activités sportives, avec toute l’expertise technique ou tous les moyens matériels ou humains de celles-ci. Mais si cela se fait toujours avec une approche ludique et éducative et le souci de n’exclure aucun enfant, c’est parce qu’il s’agit de partenariats maîtrisés, avec un travail commun sur la pédagogie. »

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Temps d’activités périscolaires

« Avec les parents et les animateurs municipaux »

L’un des principaux enjeux de la nouvelle mandature concerne l’adaptation de l’Usep aux nouveaux rythmes scolaires et sa place dans les temps d’activités périscolaires.

Véronique Moreira, quel constat dressez-vous de la participation de l’Usep aux temps périscolaires ?


Clairement, les enseignants ont du mal à s’investir dans les temps périscolaires. Parce qu’ils n’ont pas bien vécu la modification des rythmes et que ces temps sont aussi pour eux des temps d’animation pédagogique ou de travail. Aussi, l’Usep ne doit pas seulement compter sur les professeurs des écoles mais aussi sur d’autres adultes – parents d’élèves, animateurs municipaux ou éducateurs de clubs sportifs – qui seraient prêts à intervenir dans ces temps périscolaires à partir du projet Usep, développé en temps scolaire. Ces adultes deviendraient peu à peu des militants Usep, en adhérant à notre conception des activités physiques et sportives. Ce serait là une façon d’élargir le projet Usep sur le temps périscolaire, sans en faire forcément peser la charge sur l’enseignant.


Mais comment convaincre ces adultes non enseignants de porter le projet de l’Usep ?


Il faut tout d’abord que ce projet Usep soit intégré au projet d’école et que les activités périscolaires s’inscrivent dans ce cadre. Ensuite, il faut a minima des temps d’échange entre les enseignants qui développent l’Usep en temps scolaire et les éducateurs intervenant dans les temps périscolaires. Enfin, cela implique un temps de formation pour ces intervenants.


Cela pose aussi la question de la présence de l’Usep dans les écoles. Or elle n’est présente que dans un tiers d’entre elles. En outre, ce « taux de pénétration » varie considérablement d’un département à l’autre…


Cette réalité vient rappeler que l’Usep est basée sur le volontariat, le bénévolat. Et l’on ne devient pas militant du sport scolaire du jour au lendemain, mais progressivement. C’est justement en proposant de l’Usep dans les temps périscolaires, en essaimant d’une école à l’autre parce qu’une commune sait que sa voisine met en place des activités sportives de qualité, que l’Usep se développera. Car même si l’Usep n’est pas présente dans une école, cela n’empêche pas une commune de la solliciter dans le cadre d’un projet éducatif de territoire (PEdT) : cela peut être une autre façon de faire entrer l’Usep à l’école.


Recueilli par Ph.B.

Des partenariats fédéraux "maîtrisés"

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